Capsule thématique

Quand l’énergie dessine des villages : évolution, fonctionnement et avenir du système énergétique au Nunavik

Septembre 2020

Par Antoine Paquet, étudiant à la maîtrise en aménagement du territoire à l’École supérieure d’aménagement du territoire et de développement régional (ESAD) de l’Université Laval

Introduction

Sheila Watt-Cloutier, grande dame inuit[1] de Kuujjuaq en nomination pour le prix Nobel de la paix en 2007, a écrit qu’au cours d’une génération seulement, son peuple a « vécu à la fois l’ère glaciaire et la conquête de l’espace » (2019). Cette seule déclaration profile la force et la vélocité de l’impact causé par l’arrivée de la modernité occidentale dans les communautés au nord du 55e parallèle du Québec, au Nunavik. Dès que les choses se sont mises à changer au Nord, durant le XXe siècle, notamment au plan des manières d’habiter le territoire et d’y instaurer plusieurs services, elles ont changé vite et sans consultation de la population.

La métamorphose des villages et des habitudes des communautés a ouvert grand la porte à l’introduction de sources d’énergies fossiles dans le paysage nordique. Si leur arrivée a permis un gain non négligeable en confort et en sécurité pour les Nunavimmiut, l’utilisation des combustibles s’est rapidement transformée en dépendance dans la vie communautaire. Aujourd’hui, le diésel et le mazout accaparent la totalité de la production énergétique du Nunavik (Rodon & Schott, 2014). Ce rapport particulier à l’énergie a non seulement joué un rôle clé dans le façonnement des villages nordiques tels que nous les connaissons aujourd’hui, il a également transformé les façons traditionnelles de vivre dans les maisons qui s’y trouvent.

Cette capsule vise à dresser un portrait global de l’évolution de la dépendance des villages nordiques en observant son effet sur l’habitation, l’urbanisation et le développement au Nunavik. Quelles sont les causes de cette dépendance? Comment se structure, en termes administratifs et sociopolitiques, le système énergétique nordique de nos jours ? Et, en jetant un regard vers le futur, existe-t-il des alternatives renouvelables viables et souhaitables dans l’Arctique ?

Du qulliq aux centrales thermiques

Avant l’arrivée des premiers colons européens, les peuples inuit du Canada et de l’Alaska se répartissaient en groupes nomades qui occupaient l’ensemble du territoire septentrional de l’Arctique nord-américain. À cette époque, la production de chaleur venait avant tout de la construction d’habitations saisonnières, de la combustion de l’huile de phoque et de baleine à l’aide d’une lampe en stéatite spécialisée — le qulliq, qui servait également de source de lumière (Musée McCord, s.d.) — et de la combustion du bois. Cette dernière ressource, très commune dans la partie sud du Québec, n’est toutefois pas aussi abondante dans l’ensemble de l’Arctique. Ainsi, si quelques communautés localisées plus au sud pouvaient compter sur les ressources ligneuses arborescentes et arbustives, d’autres groupes nomades du nord misaient plutôt sur l’arrivée du bois flotté pour solidifier leurs habitations et pour se réchauffer (Steelandt et al., 2013). Encore aujourd’hui, des traces des foyers utilisés par la tradition paléoesquimaude sont encore découvertes dans l’immensité de l’Arctique canadien (Odgaard, 2003).

Les matériaux utilisés pour la construction des abris isolés et les outils de chauffage étaient avant tout légers et résistants, afin de faciliter leurs transports fréquents d’un site à un autre (Odgaard, 2003). Ces pratiques allaient toutefois changer avec la colonisation du Nord par le Sud. Certes, les tout premiers contacts avec la nouvelle société blanche d’Amérique du Nord furent relativement paisibles et laissèrent peu de traces sur la culture inuit, visant essentiellement des objectifs commerciaux et encourageant des activités basées sur le territoire et ses ressources (Rodon & Schott, 2014). Or, des changements de l’ordre de ceux dénotés par Sheila Watt-Cloutier ne tardèrent pas à survenir.

Les comptoirs de la Compagnie de la Baie d’Hudson (CBH) inaugurés le long des rives des baies d’Hudson et d’Ungava créent graduellement une nouvelle structure villageoise dès le commencement du XXe siècle. Grâce à leur connaissance aigüe de leur territoire et de sa faune, les Inuit sont rapidement sollicités par la machine intercontinentale qu’est le commerce des fourrures. Les talents locaux sont mis de l’avant dans la trappe du renard arctique, dont la peau peut dès lors être échangée contre des denrées aux comptoirs de la CBH. Avec ce système d’échange, les germes des villages nordiques sédentaires étaient semés (Duhaime, 1985).

Ces germes ont eu une importante poussée de croissance lors de la crise du commerce des fourrures, des épidémies et des périodes de famine fréquentes au Nunavik dès les années 1930 (Duhaime, 1985). Comme l’accès aux soins et à la nourriture est facilité par les comptoirs de la CBH, de plus en plus de familles s’établissent à proximité de ceux-ci, érigeant au fil des ans des maisons fixes mal isolées avec les matériaux de seconde main à leur disposition (bois, carton, tôle…), laissant de côté leurs racines nomades millénaires. En réaction à ces conditions de logement, les gouvernements du Canada et du Québec commencent à intervenir et, dès la fin des années 1950, les premières politiques de logements à loyers modiques voient le jour dans le nord du Québec (Breton & Cloutier, 2017).

C’est à cette période de l’histoire qu’on observe un grand changement quant au rapport à l’énergie qu’ont les Inuit. L’implantation d’une source de chaleur stable dans une résidence, elle aussi stable, confirme désormais la sédentarité de plusieurs ménages. À l’époque du nomadisme, les sources de chaleur étaient soient légères et facilement transportables (ex : qulliq), soit éphémères et pouvant être réaménagées avec peu d’efforts (ex : foyers) (Odgaard, 2003). Avec l’implantation de logements fixes équipés de poêles lourds, les critères de transportabilité et de périssabilité de la chaleur sont mis de côté au profit de la fixité et de la constance du chauffage. Comme l’indique Duhaime (1985) : « les Inuit regardent avec enthousiasme les maisons de Blancs qu’ils ont sous les yeux puisqu’elles sont chaudes ».

La construction d’usines de production d’énergie au diésel et l’établissement de réseaux autonomes au Nunavik — réseaux locaux de production d’énergie et de distribution non reliés au réseau principal d’Hydro-Québec — offrent l’accès à l’électricité aux demeures nordiques. Les bénéfices de cette innovation n’étant pas accessibles aux familles habitant loin des cœurs villageois, plusieurs d’entres elles s’en rapprochent : c’est une autre étape de franchie vers la sédentarisation. Graduellement, le développement même des villages est assujetti aux contraintes techniques posées par la distribution des différents services. Le réseau électrique devient ainsi, avec la stabilité du pergélisol, l’un des critères principaux de l’organisation du développement des villages nordiques et de l’implantation des habitations sur son territoire. Le paysage urbain du Nord est entre autres modifié pour permettre la circulation des camions-citernes et des réseaux de fils électriques (voir image d’en-tête). On peut donc dire que, durant la deuxième moitié  du 20e siècle, les systèmes de production et de distribution de l’énergie jouent un rôle majeur dans l’articulation de l’urbanisation et de l’aménagement des villages nordiques.

Aujourd’hui, comment ça marche ?

Les trois phases de l’approvisionnement en électricité au Nunavik.Schéma récapitulatif réalisé grâce au soutien du projet Sentinelle Nord Doing Things Differently: An atlas of best practices and opportunities for culturally acceptable and sustainable living environments in Nunavik.Illustration: Antoine Paquet, 2020

Aujourd’hui, les villages nordiques sont tous desservis par des réseaux autonomes. Chaque village a sur son territoire une centrale thermique au diésel, des réservoirs communautaires et des camions-citernes effectuant leur va-et-vient quotidien. Chaque village est désormais dépendant des énergies fossiles, tant pour sa production d’électricité que pour le chauffage de ses bâtiments (Rodon & Schott, 2014).

Si la situation est quasiment identique dans les quatorze communautés du Nunavik, elle est loin d’être simple dans son ensemble. Le processus général relatif à l’approvisionnement en énergie au Nunavik — qui se complexifie dans le cas des trois villages de Quaqtaq, Kuujjuaq et Kangiqsualujjuaq — peut être découpé en trois phases (voir image ci-haut) : la planification gouvernementale (1), l’approvisionnement d’Hydro-Québec (2) et ce qu’on pourrait appeler le cycle des réseaux autonomes (3).

La première phase, celle de la planification (en bleu clair sur l’image ci-haut), implique les gouvernements fédéral et provincial, la Régie de l’énergie et la filière Distribution d’Hydro-Québec. Cette étape préliminaire vise avant tout la détermination, par le gouvernement du Québec, du volume d’énergie mit sur le marché, ainsi que l’établissement, par la Régie de l’énergie, du prix à payer par la clientèle. Comme il le sera détaillé plus loin, le prix du kW/h diffère entre le nord et le sud de la province. En dehors du prix, le processus de planification est relativement semblable à celui qu’on retrouve ailleurs au Québec. Soulignons que dans ce processus, le rôle du gouvernement fédéral est plus indirect, l’énergie étant une compétence provinciale. Il finance toutefois des initiatives et projets d’énergies renouvelables en territoire inuit.

La seconde phase, celle de l’approvisionnement (en vert sur l’image ci-haut), distingue de manière importante les fonctionnements du secteur énergétique du sud et du nord de la province. Au sud, les trois filières d’Hydro-Québec sont chacune responsable d’un secteur différent : la Production, la Distribution et le transport (TransÉnergie). Or, dans les réseaux autonomes (et donc dans les quatorze villages nordiques), la filière Distribution est responsable non seulement de distribuer l’énergie, mais également de la produire. Les ressources nécessaires à cette production — le diésel et le mazout —  doivent ainsi être achetées à des distributeurs locaux. S’il existe quelques cas particuliers de producteurs privés d’énergie au Nunavik, notamment Tuglik Co., un producteur d’énergie éolienne à la mine Raglan, les producteurs « locaux » demeurent peu nombreux. C’est la Fédération des coopératives du Nouveau-Québec (FCNQ), à l’origine chargée de la commercialisation de sculptures inuit, qui détient désormais le quasi-monopole de distribution de produits pétroliers au Nunavik. Au cours des années 1960, cette distribution est sous la charge du gouvernement du Québec, de la CBH et de la pétrolière Shell. Une quinzaine d’années plus tard, le gouvernement du Québec souhaite que la FCNQ prenne l’approvisionnement et la distribution des produits pétroliers sous son aile et, au début des années 1980, une entente est signée entre les deux parties prenantes (FCNQ, 2018). Dans la décennie qui suit, la FCNQ achète les équipements de Shell d’autres villages et devient ainsi distributrice pétrolière dans tous les villages du Nunavik, sauf pour Quaqtaq, Kuujjuaq, et Kangiqsualujjuaq. Ces trois communautés refusent que le mandat passe de Shell à la FCNQ. Elles optent plutôt pour une solution différente : celle d’acheter elles-mêmes les infrastructures pétrolières sur leur territoire pour contrôler leur propre distribution. Si, en 2009, la création de la filière Nunavik Petro inc. vient rattacher ces trois villages au système de distribution de la FCNQ, ceux-ci demeurent propriétaires des installations rachetées à Shell. Ils tirent ainsi des redevances en louant ces équipements, dont les réservoirs de leur communauté font partie (Hydro-Québec Distribution, communication personnelle).

Enfin, la troisième phase du processus d’approvisionnement de l’énergie (en bleu mauve sur l’image ci-haut) inclut la desserte des réseaux autonomes par la filière Distribution de la société d’État ainsi que les paiements des factures par les utilisateurs. Les centrales des réseaux autonomes alimentent les logements, les commerces et les institutions qui sont raccordés au réseau de transport d’énergie local. Ces clients doivent ensuite payer la facture au Distributeur. Les factures d’électricité[2] au Nunavik sont cependant différentes de celles du sud. Elles sont composées de deux tranches d’utilisation. La première tranche englobe la consommation en deçà de 30 kilowattheures (kWh). Cette partie de l’énergie du nord est facturée au même taux que celle du sud (0,0608 $/kWh). Cependant, ce seuil dépassé, la facture des utilisateurs évolue vers la deuxième tranche d’utilisation et le coût du kWh bondit à un taux 400 % plus élevé que dans le sud (0,4143 $ vs 0,0938 $). Malgré cette facturation importante, l’approvisionnement d’électricité au nord reste déficitaire (Harbour-Marsan, 2018). En plus de ce seuil dissuasif associé à la deuxième tranche de facturation, un Programme d’utilisation efficace de l’énergie mis en place par le Distributeur vise à inciter ses clients à utiliser le mazout pour se chauffer au lieu de l’électricité produite par le diésel. En effet, le mazout possède une meilleure capacité calorifique et représente donc une meilleure option que le diésel dans un contexte de production déficitaire. Si le mazout est utilisé, le client du nord économise 430 % de ce qu’il aurait eu à payer s’il avait utilisé un chauffage électrique. Le programme offre ainsi un avantage économique de 30 % sur le coût applicable à la deuxième tranche dans le sud (0,0938 $).

Il n’est pas peu dire que la situation s’est considérablement complexifiée depuis le qulliq — une complexification digne d’un passage d’une ère à une autre. Aujourd’hui, la production énergétique et les énergies fossiles peuvent sembler indissociables dans le contexte nordique actuel. Mais est-ce vraiment le cas ?

Mettre fin à la dépendance : la cible 2025

Selon le Consortium Ouranos (2018), les températures moyennes au Nunavik pourraient grimper de plus de 4 °C par endroit, d’ici 2080. Évidemment, le contexte criant de la crise climatique actuelle ne va pas main dans la main avec l’utilisation des énergies fossiles. Des intentions de changement de paradigme et un transfert de l’approvisionnement vers des formes d’énergies renouvelables se fait d’ailleurs entendre, notamment pour les réseaux autonomes de la province. Sur son site internet, Hydro-Québec affirme que « la conversion partielle ou totale des réseaux autonomes à des sources d’énergie plus propres est en cours. L’ensemble des réseaux seront convertis d’ici 2025 » (Hydro-Québec, 2020b).

Les communautés du Nunavik, qui forment la majorité de cet « ensemble », voient peu à peu des projets énergétiques innovateurs et collaborateurs prendre racine sur leurs terres. À Quaqtaq, l’installation d’une centrale solaire expérimentale a été finalisée en 2017 et est désormais opérationnelle (image ci-contre). À Inukjuak, un projet de construction d’une centrale au fil de l’eau s’étalera de 2020 à 2022.

À Tasiujaq, une centrale hybride devrait être érigée dans les prochaines années (à l’étape de l’appel d’offres en 2020). La création de la Corporation énergétique Tarquti, une entreprise 100 % inuit, est annoncée en 2017. Cette corporation a notamment pour objectif de « permettre aux Inuit de contrôler le développement à long terme des énergies renouvelables au Nunavik et [d]’assurer que les projets sont environnementalement judicieux et adaptés aux besoins de chaque communauté » (Société Makivik, 2019). En écho à ces projets du Nord, pour transformer les réseaux autonomes du Sud, on érige des éoliennes aux Îles-de-la-Madeleine, on relie les communautés de La Romaine et d’Unamen Shipu au réseau provincial et on discute biomasse avec la communauté attikamek d’Obedjiwan (Hydro-Québec, 2019). Dans plusieurs autres villages, des dialogues sont ouverts entre la société d’État et les résidents pour avancer dans cette transition.

Ces dialogues sont au cœur de la réussite de tels projets d’envergure. Ils doivent être réalisés en étroite relation avec les autorités locales et avec les résidents pour que les différentes étapes soient complétées non pas pour, mais avec et par les communautés. Ce sont les populations nordiques qui habitent et connaissent le territoire, qui en tirent leur alimentation et qui y pratiquent leurs activités traditionnelles depuis toujours. Il est dès lors essentiel de documenter les habitudes de vie et de s’enquérir des perceptions des résidents avant de mener à terme un tel projet. Que souhaite la population ? La nouvelle source d’énergie envisagée peut-elle causer des torts aux pratiques, aux symboles, au futur des Nunavimmiut ? Est-elle en diapason avec les valeurs locales ? Comment faire pour minimiser les impacts négatifs tout en maximisant les retombées positives ? Les réponses à ces questions ne peuvent se retrouver ailleurs que dans l’écoute, dans le dialogue et dans les échanges d’informations et d’idées.

De telles étapes sont cruciales pour que la transition énergétique au Nunavik ne soit pas teintée des erreurs du passé. Par une collaboration engagée et respectueuse, de tels projets pourront non seulement participer aux efforts globaux de lutte, d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques, ils pourront également s’ancrer dans la culture inuit, dans la fierté collective et dans l’économie locale.

Conclusion

En 70 ans, la modernisation est passée d’une tendance autoritaire à une autre, valorisant la collaboration. Cette collaboration se construit progressivement et il importe de prendre le temps de s’y appliquer. Le secteur énergétique présenté ici n’est qu’une des multiples dimensions du quotidien inuit qui a subi la modernisation-choc d’une ampleur comparable à un passage « de l’ère glaciaire à la conquête spatiale ». Certaines cicatrices sont encore sensibles et affectent la confiance entre Inuit et Quallunaat (les non inuit). Aussi, le rapport à l’énergie demeure visible et très concrètement présent dans l’organisation des villages nordiques et des habitations. Si beaucoup reste à faire dans le domaine de la collaboration et du dialogue avec les communautés, il est essentiel de garder en tête que, comme l’image d’en-tête de la capsule le montre bien, « si cette occidentalisation brusque s’est faite parfois pour le mieux, parfois pour le pire, il faut surtout mettre de l’avant la capacité qu’ont eue les Inuit à s’adapter et à prendre appui sur ces changements pour mieux s’approprier le territoire » (Desbiens, 2017). L’énergie a peut-être dessiné la silouhette des villages nordiques, mais ce sont les Inuit qui ont choisi et choisissent encore comment vivre sur et entre ces lignes.

[1] L’accord francisé de ce mot emprunté à l’inuktitut fait débat depuis déjà plusieurs décennies (Dorais, 2004). Le Bureau de la traduction du Canada ainsi que l’Office québécois de la langue française recommandent un accord en genre et en nombre du mot Inuit (un Inuit, une Inuite, des communautés inuites). Cependant, comme ce mot signifie à la base « peuple » en inuktitut, je fais ici le choix d’utiliser ce terme dans une forme invariable (un Inuit, une Inuit, des communautés inuit) afin de conserver l’inclusion des genres et de la pluralité qu’il possède dans sa sémantique traditionnelle.

[2] Tarifs de la période 2019-2021 (Hydro-Québec, 2020a)

Bibliographie

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