L’éco-gentrification

La notion de durabilité fait maintenant partie intégrante de la rhétorique et des interventions de développement urbain. Dans cette perspective, la création de jardins communautaires, la revitalisation des cours d’eau, l’implantation de réseaux de transport durable, la requalification des parcs et des terrains vagues ainsi que la décontamination des terrains industriels s’ancrent dans un répertoire d’actions mises en œuvre par les villes, les promoteurs et les citoyens. Or, certains chercheurs observent qu’un processus de gentrification accompagne certaines interventions vertes mises en œuvre par les municipalités, les promoteurs ou les citoyens. Ce processus est tour à tour désigné comme étant de la gentrification écologique (Dooling, 2009), de l’éco-gentrification (Quastel, 2009), de la gentrification environnementale (Checker, 2011) ou de la gentrification verte (Gould & Lewis, 2012).

Théories de changement de comportements appliquées au transport

Le transport touche à toutes les sphères du développement durable : économique, sociale et environnementale. Dans une optique de réduction des effets négatifs associés au transport, plusieurs solutions sont envisagées pour réduire l’utilisation de l’automobile. En effet, le choix du mode de transport est, la plupart du temps, une habitude. Puisqu’il s’agit d’une habitude, il est très difficile d’inciter à un changement de comportement chez l’individu puisque plusieurs barrières psychologiques et environnementales sont présentes.

Regard sur la nordicité et les stratégies de villes d’hiver durables

En matière de planification et d’aménagement urbain, les considérations du climat local sont de plus en plus prises en compte dans l’effort de créer des milieux de vie à dimension humaine et durable. La réalité d’une ville d’hiver, qui se définit par des conditions climatiques hivernales rigoureuses, tel que de fortes chutes de neige et des températures froides, est composée de plusieurs contraintes et opportunités.

L’agriculture urbaine à Montréal : vers un nouveau paradigme de production alimentaire?

Entre le début de la phase de sédentarisation et la révolution industrielle, l’être humain a produit sa nourriture de manière essentiellement inchangée. Encore aujourd’hui, malgré la mécanisation et le développement de l’industrie des fertilisants-pesticides-herbicides, la vaste majorité du territoire utilisé pour produire notre alimentation demeure celui présentant les mêmes caractéristiques qu’autrefois, i.e., des terres dites « cultivables ».

Les villes résilientes aux changements climatiques

Les villes sont directement touchées par les changements climatiques. Elles sont parties du problème, en contribuant à plus de 70% des émissions totales de gaz à effet de serre (C40, 2016), et victimes directes de leurs conséquences qui peuvent se manifester de diverses manières telles que par des vagues de chaleur, pluies abondantes ou tempêtes par exemple.

La ville intelligente

L’expression « ville intelligente » trouve son inspiration dans les courants urbanistiques, résultats de réflexions autour de la ville du futur. Le terme en lui-même provient de la traduction française du concept « smart-city ». Cette idée apparaît partiellement dès les années 1980, dans les mégapoles asiatiques, pionnières des technologies avancées et des services de pointe (OpenDataSoft, 2016).