Tiers-lieux : l’ambivalence d’un terme face à une socialisation protéiforme

Le terme de tiers-lieu est utilisé pour la première fois par le professeur de sociologie urbaine Ren Oldenburg en 1982. Il l’explicite dans le premier chapitre de son ouvrage The Great Good Place en 1989. D’après lui, il s’agit d’un espace entre le lieu de travail et celui de la résidence, il le compare à l’agora ou au lavoir d’antan. Ces lieux sont propices aux échanges, à des formes renouvelées de socialisation, dans un contexte où justement il y a peu d’espaces favorisant les relations sociales. Il définit ces espaces comme étant 

L’éco-gentrification

La notion de durabilité fait maintenant partie intégrante de la rhétorique et des interventions de développement urbain. Dans cette perspective, la création de jardins communautaires, la revitalisation des cours d’eau, l’implantation de réseaux de transport durable, la requalification des parcs et des terrains vagues ainsi que la décontamination des terrains industriels s’ancrent dans un répertoire d’actions mises en œuvre par les villes, les promoteurs et les citoyens. Or, certains chercheurs observent qu’un processus de gentrification accompagne certaines interventions vertes mises en œuvre par les municipalités, les promoteurs ou les citoyens. Ce processus est tour à tour désigné comme étant de la gentrification écologique (Dooling, 2009), de l’éco-gentrification (Quastel, 2009), de la gentrification environnementale (Checker, 2011) ou de la gentrification verte (Gould & Lewis, 2012).

La réappropriation des terrains vagues

Le terrain vague est un espace urbain « vide » ou laissé à l’abandon dans une ville. Il porte aussi le nom de friche urbaine, terrain vacant, ou espace interstitiel. Il est généralement la propriété de la ville ou d’intérêt particulier, il correspond à un territoire défini, pouvant recevoir différentes occupations, mais qui reste inoccupé pour une certaine période de temps.

Genre et espace public

La question de l’usage et de l’appropriation de l’espace public est essentielle pour la démocratie, mais demeure parfois une question délicate. Le cas de la Ville de Montréal, exploré dans cette capsule thématique, permet de montrer comment les autorités politiques et les mouvements sociaux peuvent agir pour une plus grande justice sociospatiale dans l’utilisation de cet espace, à travers le prisme du genre.

Les villes résilientes aux changements climatiques

Les villes sont directement touchées par les changements climatiques. Elles sont parties du problème, en contribuant à plus de 70% des émissions totales de gaz à effet de serre (C40, 2016), et victimes directes de leurs conséquences qui peuvent se manifester de diverses manières telles que par des vagues de chaleur, pluies abondantes ou tempêtes par exemple.

La ville intelligente

L’expression « ville intelligente » trouve son inspiration dans les courants urbanistiques, résultats de réflexions autour de la ville du futur. Le terme en lui-même provient de la traduction française du concept « smart-city ». Cette idée apparaît partiellement dès les années 1980, dans les mégapoles asiatiques, pionnières des technologies avancées et des services de pointe (OpenDataSoft, 2016).