Compte rendu

Le colloque-exposition Inventaires urbains / Urban Inventories

Par David Allard-Martin, étudiant à la maîtrise en design de l’environnement, École de design, UQAM

Pendant deux jours, les 21 et 22 mars 2019, vingt-quatre chercheurs-créateurs se sont rencontrés au Centre de design de l’UQAM afin d’échanger sur le potentiel prospectif de la documentation urbaine. Le colloque et l’exposition ont été organisés par le Bureau d’étude de pratiques indisciplinées, un groupe de recherche-création fondé par les professeurs Carole Lévesque et Thomas-Bernard Kenniff à l’École de design de l’UQAM. Les vingt-quatre présentations constituant le colloque ont été divisées en huit sessions, auxquelles se sont ajoutés trois conférenciers invités : Pascale Bédard, Francesco Careri et Irena Latek.

 

Le colloque

Le colloque Inventaires Urbains / Urban Inventories a eu pour objectif de mettre en parallèle ces vingt-quatre propositions provenant de contextes disciplinaires pluriels. Ayant comme sujets principaux la complexité urbaine, les formes de représentations des savoirs et la recherche-création, les présentations ont fait émerger des discussions en lien avec notre compréhension contemporaine de la ville et avec nos connaissances de la production spatiale urbaine.

Les chercheurs-créateurs ont présenté leurs réflexions sur le rôle de la documentation et de sa mise en projet dans l’investigation contemporaine de la ville et de son territoire. Selon eux, les actions essentielles de documenter, de représenter et de projeter la complexité urbaine engendrée par les processus urbains de notre époque peuvent redonner sens à la ville. Les projets de recherche-création qui ont été présentés documentent autant les infrastructures, le cadre bâti, les espaces publics et les modes d’habiter que les phénomènes urbains tels que la migration, la participation, la résilience et l’occupation du territoire. Étudiant les enjeux du développement et des usages de la ville de l’échelle de la proximité à celle du territoire, les propositions avaient toutes en commun la représentation de la ville comme projet. Suivant l’inventaire, le projet a donc comme potentiel d’inventer la ville en projetant une complexité redéfinie de ses processus et ses enjeux. Chacune des présentations abordait donc ces méthodes qui lient l’inventaire à l’invention par la documentation et le projet de recherche-création.

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Colloque Inventaires urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

L’exposition

L’exposition était quant à elle constituée de treize des vingt-quatre propositions présentées lors du colloque et prenait également place dans le Centre de design de l’UQAM. Ouverte au public du 21 au 14 avril, elle se voulait une manière d’exposer une synthèse de ces inventaires, de ces représentations et de ces projets au public.

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

EExposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Exposition des projets d’Inventaires Urbains / Urban Inventories
UQAM, Mars 2019
Photo : David Allard-Martin

Résumé de la première journée

Les présentations se sont étalées en huit sessions sur deux jours. Thomas-Bernard Kenniff (École de design de l’Université du Québec à Montréal) a commencé la première journée en décrivant son projet d’inventaire des interfaces municipales à Montréal. Pour y arriver, il utilise la photographie et le dessin. La documentation devient « compositionnelle » : elle est un projet de design en soi.

La photographie puis le dessin et la cartographie sont des outils utilisés dans plusieurs des projets qui ont été présentés. Alors que la photographie permet de dresser un inventaire précis qui peut être comparé dans le temps et rendre compte de transformations, le dessin et la cartographie permettent d’extraire des concepts de ces inventaires. À cette étape, l’inventaire est déjà transformé. Il devient projet, rend compte de réalités et permet différents niveaux d’interprétations qui ne sont pas directement accessibles dans l’acte de documentation.

Alors que Debbie Gordon (Graduate Program of Interdisciplinary Studies, York University) et Giacomo Valzania (Peter Guo-hua Fu School of Architecture, McGill University) ont principalement utilisé la photographie pour documenter les transformations urbaines imposées par de grands projets immobiliers et d’infrastructure, d’autres projets se sont concentrés plutôt sur le dessin pour représenter l’inventaire. C’est entre autres le cas de Carole Lévesque (École de design de l’Université du Québec à Montréal) qui a produit des élévations paysagères parallèlement à des dessins en perspective qui présentent les caractéristiques de terrains vagues montréalais.

Plutôt que d’utiliser la photographie comme outil de documentation, Alyssa Kropp (Parsons School of Design) a quant à elle décrit l’inventaire des sons de la ville qu’elle réalise à l’aide de microphones. Selon ses travaux, les quartiers d’une ville peuvent se différencier par l’esthétique du construit, par les gens qui les habitent, mais également par les sons qui composent leur paysage sonore. Elle pose la question : « Pouvons-nous collectivement façonner le son dans la ville? »

D’autres projets se sont concentrés plutôt sur un corpus existant et son analyse. Par exemple, dans son travail, Gloria Serra Coch (Graduate School of Architecture, Planning and Preservation, Columbia University of New York) a recensé les cartes représentant les quartiers de New York produites entre 1970 et 2018. L’analyse de ces cartes démontre que la représentation au départ fluide et flexible des limites des quartiers new-yorkais s’est transformée. Le système graphique utilisé aujourd’hui omet de représenter le quartier et propose des limites rigides. Élène Levasseur (Faculté de l’aménagement, Université de Montréal) a présenté les travaux photographiques des architectes Érich Mendelsohn, Le Corbusier, James Stirling et Melvin Charney. Son analyse de ce corpus de photos démontre comment la pratique photographique influence la construction de la pensée en architecture.

Cette première journée de colloque et ses douze présentations auront certainement réussi à démontrer que la documentation et sa mise en projet dans l’investigation de la ville transforment le sens qu’on lui donne. La journée s’est conclue par une présentation à distance de Francesco Careri, architecte et professeur au Dipartimento di Architettura de l’Università Roma Tre. Il est membre fondateur du Laboratoire d’art urbain Stalker / Observatoire Nomade. Careri a orienté sa présentation autour des notions qu’il aborde dans le cours Civic Art, un cours entièrement itinérant à Rome, qu’il donne depuis 2006. Son cours est construit autour de l’idée que l’évaluation de la ville peut se faire à partir de ses terrains vagues, de ses friches abandonnées et de ses zones délaissées. Le construit devient dans l’imaginaire des étudiants-nomades cette « ile » qu’ils abordent de l’extérieur et qu’ils tentent de franchir. Par les quatre règles de bases qu’il a développées, Careri est en mesure de créer des célébrations d’espaces, des rituels et des événements avec ses étudiants. Il leur est possible de cartographier cette « ville-ile » par la marche et le nomadisme, sans laisser de traces. Ils inventent ainsi une nouvelle ville, une nouvelle géographie. « Il faut provoquer la réalité! », dit Careri.

Résumé de la deuxième journée

La deuxième journée du colloque s’est ouverte par une présentation de Pascale Bédard, professeure en sociologie de la culture à l’Université Laval. Par un schéma dessiné à la main, la professeure a mis en lumière la dichotomie objet/sujet sous-jacente à l’inventaire. Pour elle, l’inventaire est un travail immense : le réel finit trop souvent par avoir raison de l’inventaire. Qu’invente l’inventaire? Selon elle, il est le fruit d’une tension : celle qui provient de l’acte de catégorisation, qui met en joute la psyché et l’imagination du sujet (le chercheur). Dans sa présentation, elle a fait intervenir le concept d’hétérotopie de Foucault pour comprendre l’inventaire. Ce qu’invente l’inventaire, ce n’est pas la compréhension de la finalité de l’objet (la ville, le monde), mais bien son fonctionnement. L’inventaire permet la mise en lumière de la complexité de la ville, de sa texture et de ses formes sociales.

Les douze présentations qui ont suivi la conférence ont amené le public dans des directions des plus créatives. Toujours dans l’inventaire et dans l’invention, certaines de ces présentations ont montré que l’utilisation de médiums comme la maquette, les technologies paramétriques, la captation vidéo ou encore la mise en projet dans un espace numérique fait émerger de nouvelles compréhensions de la ville et de ses enjeux.

La mise en espace de l’inventaire ou de l’invention modifie la lecture de l’objet d’étude par sa proximité transformée. Jean-Maxime Dufresne (artiste et chercheur indépendant) a démontré comment l’inventaire, présenté sous la forme d’une exposition, permet d’inventer un imaginaire complexe sur un sujet précis. Dans le cas de son exposition intitulée Post-Olympiques, l’imaginaire qu’il propose est susceptible de transformer le regard sur le legs physique des Jeux olympiques. Hala Younes (Department of Architecture and Design, Lebanese American University) a quant à elle présenté un travail qui a été exposé à la 16e Biennale d’architecture de Venise. Une projection cartographique sur un plan-relief représentant le Mont-Lyban inventorie les espaces encore indéfinis de la montagne et l’horizon des possibles pour l’arrière-pays de Beyrouth. L’inventaire critique, voire militant, transforme la conscience de l’observateur face à ce territoire et à ses potentiels.

Pour certains, plutôt que d’inventorier le réel par l’expérimentation physique, celui-ci se réalise par la lentille de données numériques. Cette exploration de la ville par les bases de données crée de nouvelles géographies et une compréhension réinventée de l’espace urbain et de ses processus. Daniel Koehler (The Bartlett School of Architecture, University College of London + The Institute of Urban Design, University of Innsbruck) étudie la densité urbaine par des fabulations de natures algorithmiques, transformant l’architecture en ville. Joshua Singer (School of Design, San Francisco State University) crée une base de données de nature typographique à partir d’observations à San Francisco. Ses données lui permettent par la suite de bâtir des écosystèmes sémantiques. Martin Hogue (Department of Landscape Architecture, Cornell University) a pour sa part exploré la base de données du cadastre de Queens à New York afin de revisiter les « fake estates » de Gordon Matta-Clark, ces toutes petites parcelles de terrain qui n’appartiennent à personne, et d’en faire un nouvel inventaire. Dans le même ordre d’idées, il a présenté l’ouvrage Thirtyfour Campgrounds dans lequel il a inventorié presque 6500 images présentant des lots de terrain de camping aux États-Unis prisent par des photographes anonymes. Ces images ont été extraites de bases de données puis catégorisées afin de créer une géographie de ces espaces contemporains.

Le « terrain hétérogène de la ville » est apparu comme un objet d’étude récurrent dans quelques présentations. Inventoriant les espaces (rues, places, parcs, etc.), leur composition (bouches d’égout, passages pour piéton, largeur des voies, lieux de repos, etc.) et même les lois qui les régissent (code d’urbanisme, code de la construction, politiques municipales, etc.), ces présentations ont couvert un vaste champ d’enjeux liés aux espaces urbains. Elles nous ont transportés des POPS de New York aux rues de Belfast et de Hong Kong pour revenir dans les espaces urbains des petites villes du centre-sud des États-Unis.

La journée s’est conclue avec la présentation Enquêtes de l’inconscient urbain par Irena Latek, architecte et artiste canadienne. Avec l’équipe du medialabAU à l’École d’architecture de l’Université de Montréal, elle a développé le « collage mouvant ». Cette méthode de perception de l’architecture et de l’interprétation des espaces urbains par la vidéo rend visible ce que nous ne voyons pas. Prenant la forme d’installations, les « collages mouvants » questionnent les urbanités contemporaines. En enquêtant avec la caméra, le lieu de conceptualisation de l’espace est transformé : la vidéo devient elle-même cet espace d’invention et de compréhension de la ville. La relation au sujet est ainsi transformée par la reconfiguration de l’espace par la vidéo.

Présentations - Première journée

Inventaires publics et inventions politiques Thomas-Bernard Kenniff, École de desing de l’UQAM
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Exploring the Role of Design in the Gentrification of Toronto’s Little Jamaica Debbie Gordon, Graduate Program in Interdisciplinary Studies, York University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Mapping inventory: Evolution of Neighbborhoods in New York City Gloria Serra Coch, Graduate School of Architecture Planning and Preservation, Columbia University of New York
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Habiter le mouvement : spatialité et territorialité des nouveaux nomades en Amérique du nord Marion Gosselin, École de design de l’Université du Québec à Montréal Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

A Sound Commons : Exploring the Urban Commons through Audio Alyssa Kropp, Parsons School of Design
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Cartographier la drague gaie : l’institutionnalisation des lieux de rencontres sexuelles dans l’espace numérique Hugues Lefebvre Morasse, École de design de l’Université du Québec à Montréal
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Representing the ‘Competitive City’ after Rendering Giacomo Valzania, Peter Guo-hua Fu School of Architecture, McGill University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Enquête sur la Grande Structure Urbaine Abandonnée : de l’inventaire à la catégorisation Tiphaine Abenia, École nationale supérieure d’architecture de Toulouse + Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Apprendre et penser l’environnement bâti avec la photographie Élène Levasseur, Faculté de l’aménagement de l’Université de Montréal
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Ibirapuera, Urban Metaphor : The Public / Private in São Paulo (1954–2017) Fernanda Ajauro Curi, Faculty of Architecture, Urbanism and Design, Universidade Federal de Uberlândia
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

(Fantasm)odorifique environnement Natalie Bouchard, Département de philosophie + Institut des sciences cognitives de l’Université du Québec à Montréal
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

La précision du vague Carole Lévesque, École de design de l’Université du Québec à Montréal
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Première journée

Teaching by Walking: A Methodology for an Urban Invention Francesco Careri, Departimento di Architettura, Università Roma Tre
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Ce qu’invente l’inventaire
Pascale Bédard, Département de sociologie, Université Laval
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

The City as an Element of Architecture
Daniel Koehler, The Bartlett School of Architecture, University College of London + The Institute of Urban Design, University of Innsbruck
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Towards A Generic Public: A Critical Inventory
of New York City’s Privately Owned Public Spaces
Lindsay Harkema, Bernard College + School of Architecture, City College of New York
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Refugees as City-Makers
Ahmad Gharbieh, Department of Architecture and Design, American University of Beirut
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

The role of the projection in the city: how time-based media redefines the agency of mapping
Katie MacDonald, School of Architecture and Design, Virginia Tech
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Wandering Through a Map of a Typographic Landscape Ecology
Joshua Singer, School of Design, San Francisco State University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Urban Documentation as Dialogue in ‘Loose Spaces’ : Creating Design Tools and Experiences to Engage Communities
Scott Townsend + Maria Patsarika, College of Design, North Carolina State University + Division of Humanities and Social Sciences, American College of Thessaloniki
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Post-Olympiques
Jean-Maxime Dufresne, artiste et chercheur indépendant
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Curb-Scale Studies in Hong Kong
Sony Devabhaktuni, Department of Architecture, University of Hong Kong
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

StreetSpace – Exploring the Complexity of Mixed Use Streets
Agustina Martire, School of Natural and Built Environment, Queen’s University Belfast
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Micro-Micropolitan America: ‘ The -ville Project ’
Kyriakos Kyriakou + Sofia Krimizi (absente), Architectural Association + School of Architecture, Texas Tech University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Le plan-relief, un vieil outil pour la ville de demain
Hala Younes, Department of Architecture and Design, Lebanese American University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Anonymous / Anonyme
Martin Hogue, Department of Landscape Architecture, Cornell University
Photo: David Allard-Martin

Présentations - Deuxième journée

Enquêtes de l’inconscient urbain
Irena Latek, École d’architecture de l’Université de Montréal
Photo: David Allard-Martin