Jardin Franchère, Plateau Est. Crédit photo : MCG 2017.

Jardin Franchère, Plateau Est. Crédit photo : MCG 2017.

L’agriculture urbaine à Montréal : vers un nouveau paradigme de production alimentaire?

Auteur : Philippe Gajevic Sayegh* (août 2017)

 

Présentation

Entre le début de la phase de sédentarisation et la révolution industrielle, l’être humain a produit sa nourriture de manière essentiellement inchangée. Encore aujourd’hui, malgré la mécanisation et le développement de l’industrie des fertilisants-pesticides-herbicides, la vaste majorité du territoire utilisé pour produire notre alimentation demeure celui présentant les mêmes caractéristiques qu’autrefois, i.e., des terres dites « cultivables ».   Au courant du 20e siècle, deux phénomènes majeurs se produisent : l’augmentation de la population mondiale, qui passe de 1,6 à 6 milliards d’individus (Nations Unies 2015), et son urbanisation massive. Suivant ces changements, des chercheurs ont commencé à s’interroger sur la viabilité de faire de l’agriculture urbaine une solution réaliste pour nourrir une plus grande partie des habitants de la planète. En se basant sur Montréal comme exemple empirique, cet article aborde les enjeux, les distinctions conceptuelles pertinentes, l’historique, ainsi que les principaux avantages et défis liés à la production alimentaire en ville.

Population croissante, espaces agricoles limités et changements climatiques : vers un nouveau paradigme?

Selon les Nations Unies, plus de 50 % de la population mondiale vit aujourd’hui en zone urbaine (Nations Unies 2014). De plus, l’organisme estime que 66 % des habitants de la planète auront leur foyer en territoire urbanisé d’ici à la moitié du présent siècle, avec une population d’environ 9,7 milliards d’individus. L’une des questions qui se pose alors est : comment une plus mince proportion d’habitants restés en zone agricole a-t-elle pu — et comment pourra-t-elle — continuer à nourrir une fraction toujours croissante de leurs concitoyens ? Étudiant cette dynamique d’exode rural en relation à la production alimentaire, la FAO explique que c’est la constante croissance des rendements agricoles qui a permis de perpétuer un système où, grâce aux avancées en technologie et en biologie végétale, combinées à une plus grande efficacité découlant de la mécanisation et du transport, moins d’individus parviennent à produire des aliments pour plus de gens, et ce, même s’ils vivent à des distances plus éloignées (FAO 2000).

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Ce modèle de production alimentaire, nommé le plus souvent « intensif » ou « néolibéral », comporte toutefois plusieurs limites. Tout d’abord, selon le professeur à l’Institut de santé publique et environnementale de l’Université Columbia, Dickson Despommier (2010), plus de 80 % des terres agricoles potentielles sont déjà occupées : il existe donc une impossibilité physique à perpétuer et à étendre ce même type de production agricole. D’ici à 2050, nous serons tout simplement trop d’êtres humains sur Terre en relation à l’espace disponible, et une croissance du rendement agricole semblable à celle enregistrée au courant du dernier siècle (qui compenserait l’augmentation de la population) est difficilement envisageable. Finalement, au-delà des limites d’espaces, un autre problème semble central pour les contestataires de l’agriculture intensive. Effectué majoritairement en camion, le plus long parcours des aliments qui prévaut dans ce modèle a une incidence directe sur l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (Halweil 2002, 10).

En somme, les réalités que sont la croissance de la population, le manque de terres propices à l’agriculture et les changements climatiques — sans compter plusieurs autres non-mentionnées, telles que la santé publique, l’emploi et le besoin d’appartenance des citoyens — font dire à certains chercheurs que :

« […] there is an opening for the goals and values of agroecological movements to move from a marginal paradigm to normal policy, presenting a very different set of policy practices » (Gaudreau 2015, 36).

L’agriculture urbaine incarne indubitablement ce changement de paradigme (voir cette capsule thématique sur le sujet), et plusieurs villes, dont Montréal, appuient diverses initiatives s’inscrivant dans cette volonté de modifier la manière dont s’effectue actuellement la production alimentaire.

Définitions conceptuelles : agriculture communautaire, collective, périurbaine et privée

Le concept d’agriculture urbaine regroupant différents types de pratique, il convient de fournir quelques définitions et statistiques afin de mieux cerner le phénomène. À Montréal, on distingue généralement les jardins communautaires des jardins collectifs. Les jardins communautaires sont des espaces dédiés à l’agriculture ou au jardinage qui sont divisés en parcelles, chacune étant attribuée à un citoyen ou à une famille qui en demeurent les seuls responsables et bénéficiaires. Autrement dit, des jardinets individuels et familiaux se trouvent sur un même lieu, mais leur gestion demeure séparée. À Montréal, dix-huit arrondissements sur dix-neuf mettent à disposition au moins un jardin communautaire pour leurs habitants. On n’en compterait pas moins de 98 sur l’ensemble du territoire, impliquant au total de 12 000 à 15 000 jardiniers (Ville de Montréal 2012).

Un jardin collectif est quant à lui un lieu de potager partagé par un groupe de citoyens, mais dont les responsabilités et les bénéfices sont répartis collectivement selon les modalités prévues par une entente préalable (Ville de Montréal 2012; Regroupement des jardins collectifs du Québec 2007). Bien que les jardins collectifs puissent bénéficier d’un soutien public, l’initiative du projet relève généralement d’une collectivité partageant déjà un lieu ou une identité commune (ensemble résidentiel, école, travail, appartenance à un groupe social). Ils sont parfois appelés jardins institutionnels ou jardins d’entreprises. Montréal compterait des centaines de jardins collectifs, plus difficilement recensables, puisqu’ils ne nécessitent pas nécessairement l’approbation des pouvoirs publics.

Crédit photo : Valérie Vincent

Crédit photo : Valérie Vincent

Dans la même optique que les jardins collectifs (bien que de nature différente), les paysages et aménagements comestibles peuvent représenter une avenue intéressante pour promouvoir l’agriculture urbaine. Consistant à planter des arbres fruitiers et autres produits comestibles dans les espaces publics ou privés (souvent en remplacement de plantes ornementales), cette pratique rend disponibles les récoltes gratuitement, à tous les passants ou au propriétaire du terrain. Cette pratique devient graduellement plus populaire en Amérique du Nord (Gaudreault 2011, 94; Agriculture Montréal 2017) et à Montréal, on remarque sa présence dans des quartiers tels que Rosemont-Petite-Patrie et Westmount (Incroyables Comestibles Canada 2017).

Par ailleurs, notons également l’existence de l’agriculture périurbaine, qui se caractérise par une superficie de production plus grande et se situant plus loin du centre de la ville. Ces territoires sont légalement déterminés comme une zone agricole permanente, et comptent 2046 hectares — soit environ 4 % du territoire de l’agglomération montréalaise (Ville de Montréal 2012). Ce type d’agriculture se retrouve donc en « banlieue » et dans le cas de l’île de Montréal, il est concentré dans l’Ouest-de-l’Île (territoires de Pierrefonds, Île-Bizard, Senneville et Sainte-Anne-de-Bellevue).

Finalement, plusieurs autres initiatives existent aussi, tel que le spin farming (plantations faites sur des surfaces prêtées par des particuliers en échange d’une « ristourne alimentaire ») ou lorsqu’un citoyen plante lui-même des légumes sur son balcon. Ou encore lorsque des entreprises décident d’occuper un espace urbain afin d’y faire pousser un potager et de commercialiser par la suite leur récolte, créant ainsi une « authentique ferme urbaine ». Bien que ces dernières n’occupent pas systématiquement plusieurs étages d’un immeuble, le terme « vertical farms » leur est parfois attribué, et des entreprises telles que Verticrop (Vancouver), Truleaf (Halifax) ou LufaFarms (Montréal) en seraient des exemples types au Canada.

Historique de l’agriculture urbaine à Montréal : le cas des jardins communautaires

L’agriculture, per se, existe déjà à Montréal au XVIe siècle (Ville de Montréal 2012, 9-12). Les premiers colonisateurs constatent que les terres étaient déjà labourées par les Iroquois y habitant. Les habitudes et le savoir-faire d’agriculteurs ont été ensuite perpétués par ces citoyens immigrés d’Europe : « Au 17e et 18e siècle, les terres directement à l’ouest de la ville fortifiée faisaient office de garde-manger pour les habitants de Ville-Marie. Ce besoin de proximité d’une source de nourriture fraîche et locale se retrouvera aussi plus tard au 19e siècle (…) » (Beaulieu 2017). Ainsi, l’agriculture urbaine à Montréal n’est pas une innovation a proprement dit. Toutefois, le phénomène plus récent dont il s’agit ici, i.e., celui qui est subséquent à l’urbanisation de la métropole, est de nature différente. Ce type d’agriculture se distincte puisqu’il succède au moment où les terres agricoles sont remplacées, sous l’effet conjoint de l’industrialisation et de l’urbanisation, par des usines et des habitations.

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Ce processus de retrouver un espace agricole en zone urbanisée peut être principalement situé à Montréal au courant des 40 dernières années (Duchemin, Wegmuller et Legault 2010, 1). Plus précisément, suivant la création d’un jardin communautaire en 1974, l’administration de la Ville de Montréal lance l’année suivante l’initiative « Programme municipal des jardins communautaires », marquant ainsi le début « officiel » de cette pratique sur le territoire. Ce programme de la Ville de Montréal vise à favoriser l’implantation de jardins communautaires dans les lieux propices à cet usage (ces endroits peuvent être identifiés par les autorités locales ou proposés par les citoyens).

Le programme connait un indéniable succès, avec un développement rapide jusqu’en 1981, moment où l’on décompte déjà 43 jardins (Duchemin, Wegmuller et Legault 2010). Après une stagnation dans les années 80 et 90 et suite à une réorganisation de l’appareil administratif en 2002, la Ville de Montréal délègue la responsabilité des jardins communautaires aux arrondissements. En termes d’organisation, les arrondissements sont responsables de s’assurer du respect de l’usage des lieux, d’effectuer d’éventuels travaux de réfection et de fournir, le cas échéant, un agent de développement et un animateur horticole (Ville de Montréal 2017). Cela dit, ce programme ne doit pas être compris comme une initiative des autorités publiques (i.e., de manière « top-down »). Peu bureaucratiques et souvent affiliés aux écoquartiers, les jardins ont une organisation autonome, où un comité élu par les usagers agit bénévolement comme intermédiaire entre eux et l’arrondissement. Rappelons de surcroît que, pour l’essentiel des opérations, le citoyen, une fois inscrit et son jardinet attribué, n’a plus d’obligation formelle (mis à part des règles de civisme) et demeure, tel que susmentionné, le seul responsable de son espace.

Somme toute, au courant des 40 dernières années, les jardins communautaires ont connu un essor important au sein de la métropole. Jumelé à la croissance des jardins collectifs et aux initiatives privées (incluant individuelles), on estime aujourd’hui que 30 % des Montréalais cultivent d’une forme ou d’une autre, un potager (Agriculture Montréal 2017). Toutefois, et c’est l’enjeu principal, la proportion des aliments consommés qui proviennent de sources locales demeure encore largement insuffisante. En d’autres mots, on y pratique l’agriculture urbaine, mais celle-ci procure qu’une infime partie des besoins alimentaires. Une étude récente indique d’ailleurs que la distance moyenne parcourue par les aliments à Montréal avoisine les 2500 km (Équiterre 2017).

L’agriculture urbaine à Montréal : défis, avantages et solutions

Un important défi pour l’agriculture urbaine à Montréal est évidemment le climat. Malgré ses conditions relativement clémentes par rapport à d’autres villes québécoises (Gaudreault 2011), il demeure qu’entre novembre et avril, les espaces extérieurs voués à l’agriculture deviennent, tout compte fait, inutilisables. Une autre difficulté importante s’avère la pression pour le développement immobilier qui accapare un espace toujours grandissant du tissu urbain : « sur les territoires densément peuplés, les terrains vacants sont peu fréquents et lorsque présents, ceux-ci sont soumis à des pressions de développement urbain » (Gaudreault 2011, 11). Cette compétition territoriale entre les promoteurs immobiliers et les agriculteurs urbains comporte évidemment une dimension financière importante pour la municipalité (les premiers versant des redevances, i.e., des taxes foncières, alors que les deuxièmes occupent ces espaces à peu ou pas de frais). Finalement, un troisième enjeu vient s’ajouter à ces deux premiers. À certains endroits, les activités industrielles du passé ont causé la contamination des sols. Selon les normes de santé actuelles, l’agriculture urbaine y serait impraticable, ou excessivement coûteuse dû à la décontamination ou aux infrastructures permettant de cultiver hors-sol (Ville de Montréal 2010; Direction de la santé publique de Montréal 2010).

Maude Cournoyer-Gendron 2015.

Crédit photo : Maude Cournoyer-Gendron 2015.

L’agriculture urbaine présente cependant de nombreux avantages. Non seulement elle a un impact sur la dimension qualitative des aliments (l’approvisionnement en produits frais et locaux), mais elle engendre également une amélioration nutritionnelle d’un point de vue quantitatif, notamment pour les familles à faible revenu. En effet, l’agriculture urbaine, et particulièrement les jardins collectifs, s’avère une solution reconnue pour contrer la situation d’insécurité alimentaire vécue par les citoyens les plus pauvres. En augmentant, de par la gratuité des aliments, leur apport calorique quotidien et en diversifiant leurs sources de vitamines et minéraux, « les jardins collectifs permettent de répondre à des besoins clairs en terme d’autosuffisance alimentaire, et pallient les carences des marchés » (Regroupement des jardins collectifs du Québec 2007, 8). Ils représentent ainsi un outil pertinent face à l’enjeu de l’insécurité alimentaire et par extension, à la lutte contre la pauvreté urbaine.

Par ailleurs, les recherches démontrent que les jardins communautaires et collectifs sont également des « lieux d’interaction entre citoyens » (Duchemin, Wegmuller et Legault 2010, 6). Se retrouvant pour une tâche spécifique (cultiver le potager), les usagers finissent par développer un sentiment d’appartenance envers le lieu et les gens. De surcroît, les effets bénéfiques semblent particulièrement importants pour les populations les plus démunies. Souvent victimes d’exclusion sociale, les jardins communautaires leur permettent non seulement d’accéder à des produits frais, de diminuer leur coût d’alimentation et d’apprendre des éléments liés à l’agriculture, mais aussi, de côtoyer d’autres citoyens, favorisant ainsi leur intégration à la société (Duchemin, Wegmuller et Legault 2010).

L’agriculture urbaine, sous ces diverses formes, présente donc des avantages sociaux notables. En ce sens, et cherchant à en bénéficier (et à attirer l’attention des pouvoirs publics sur cet enjeu), les citoyens montréalais déposent une pétition le 15 novembre 2011 à l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Ayant recueilli plus de 29 000 signatures, elle donne lieu à plusieurs mois de consultation et de présentations de Mémoires. En octobre 2012, l’OCPM publie son rapport, dont une des principales conclusions est que :

« […] le développement de l’agriculture urbaine sur le territoire montréalais a le potentiel de devenir un projet stratégique et structurant qui pourrait, de plus, avoir plusieurs impacts directs sur l’amélioration du cadre et de la qualité de vie des Montréalais » (OCPM 2012, 126).

D’autres organismes publics se sont également penchés sur le sujet et recommandent de promouvoir l’agriculture urbaine. Notamment, la Direction de la santé publique de Montréal encourage fortement les autorités à favoriser les initiatives de jardins communautaires et collectifs. Anticipant les biensfaits pour la santé (physique et psychologique) des citoyens, elle décrit positivement les développements encourus au courant des 40 dernières années et prône la poursuite des actions en ce sens :

« Par les nombreux bienfaits qu’elle procure, l’agriculture urbaine contribue aux orientations du Plan régional de santé publique liées aux saines habitudes de vie et au développement d’un environnement urbain favorable à la santé. Le soutien et la promotion des jardins communautaires et familiaux est une stratégie reconnue et encouragée […] » (Direction de la santé publique de Montréal 2012, 4).

Les bienfaits socio-économiques, environnementaux et de santé publique, liés à l’agriculture urbaine indiquent qu’elle représente un type de politique publique devant vraisemblablement être promue par les autorités. Montréal est un exemple où ces initiatives (jardins communautaires, collectifs et privés) existent, mais ne contribuent pas encore significativement à l’apport alimentaire des citoyens. Le type de gestion et de propriété pourrait être variable, allant d’entreprises privées au modèle communautaire et collectif. Dans tous les cas, un nouveau paradigme alimentaire semble émerger (Gaudreau 2015; Rondeau 2015). L’agriculture intensive et mondialisée a été (et est toujours) le modèle dominant. Par contre, le constat de ses conséquences par les citoyens et les autorités publiques incitent à la réflexion et au passage vers un modèle moins intensif et plus local. Montréal présente indubitablement les atouts — notamment la connaissance technologique, une électricité de source renouvelable et des acteurs locaux impliqués — pour contribuer à cette transition.

Bibliographie

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*Philippe Gajevic Sayegh est étudiant au Doctorat en sciences politiques à l’Université de Montréal. La capsule a été réalisée dans le cadre du cours POL6512 sous la direction de Laurence Bherer.