Villes, climat et inégalités

Le tourisme, frein ou levier de l’adaptation aux changements climatiques dans les petites et moyennes villes littorales ?

Décembre 2022

Alexis Guillemard, post-doctorant à l’UQAM

Introduction

L’anthropisation des espaces littoraux confronte les activités humaines à une surconcentration des risques liés aux changements climatiques. On constate que « le trait de côte tend à reculer vers l’intérieur des terres alors que les enjeux humains tendent à se rapprocher de la mer » (Hellequin et al., 2013, p. 386). Cette situation paradoxale fait référence aux milieux côtiers en mouvement (sous des phénomènes tels la montée des eaux, l’érosion côtière ou la disparition des zones tampons) et à la littoralisation toujours croissante de l’espace anthropisé. Malgré les effets des changements climatiques et les risques associés, plusieurs facteurs expliquent que l’interface entre la terre et l’eau conserve son attractivité.

Parmi eux, le tourisme et la villégiature jouent un rôle fondamental dans la valorisation symbolique et économique des littoraux (Wackermann, 1998). En effet, le littoral a gagné en attractivité depuis les premières stations de villégiature en Europe, puis en Amérique du Nord. Des évolutions socioéconomiques (congés payés, émergence d’une classe moyenne) ont ensuite permis la massification du tourisme balnéaire et ont contribué à densifier l’occupation humaine des côtes.

Revue de littérature et questions de recherche

Plus spécifiquement, nous avons voulu cerner les rôles des espaces touristiques dans l’adaptation aux changements climatiques des petites et moyennes villes (PMV). Cette échelle urbaine rassemble « les pôles urbains de l’espace non métropolisé » (Carrier et Demazière, 2012, p. 137). Les PMV, hybrides entre ruralité et urbanité, restent beaucoup moins étudiées que les métropoles (Bell et Jayne, 2006; Carrier et Demazière, 2012; Pumain, 1999). Elles offrent pourtant un contexte très intéressant pour mieux comprendre la relation entre le tourisme et les changements climatiques. En effet, l’attractivité touristique des PMV littorales repose en grande partie sur leurs attraits naturels. En plus d’insister sur la valeur touristique de leurs centres urbains, ces destinations dépendent surtout de leurs accès à l’eau (plage, quais, ports, parcs littoraux, possibilité de loger sur le bord de l’eau…), de leurs paysages, de la richesse de leurs écosystèmes et de la qualité de leurs produits agricoles. Tous ces atouts peuvent être touchés par l’intensification des impacts des changements climatiques. Ces espaces doivent donc concilier deux enjeux : maintenir et développer une activité touristique qui contribue à leur richesse; prendre en compte les changements climatiques et s’y adapter.

Le tourisme littoral est particulièrement vulnérable aux effets des changements climatiques (IPCC, 2018; Nicholls, 2014). La relation entre tourisme et changements climatiques fait l’objet d’un intérêt croissant depuis les années 2000 (Pang et al., 2013; Scott et al., 2012). Néanmoins, les études touristiques restent dominées par des approches managériales qui ont tendance à cloisonner le tourisme dans le prisme sectoriel et économique (Ateljevic et al., 2007). Pourtant, dans les territoires où le tourisme n’est pas l’usage exclusif ou prioritaire du littoral, il est difficile d’isoler son analyse des autres dimensions et utilisations de l’espace. Ainsi, il est au cœur de logiques concurrentielles ou complémentaires dans l’utilisation de l’espace.

Par conséquent, l’étude de l’adaptation des espaces touristiques littoraux ne peut se limiter à une analyse sectorielle. En effet, on s’intéresse à l’adaptation des territoires où le tourisme n’est qu’un des consommateurs de l’espace parmi d’autres. L’adaptation fait référence aux réactions spontanées ou planifiées des systèmes écologiques et sociaux aux effets des changements climatiques (IRCC, 2007; Jacob et al., 2015). S’adapter revient donc à « reconnaître le caractère actif des processus climatiques » (Garcia, 2015, p. 114) et peut viser à l’atténuation des impacts négatifs des changements climatiques ou améliorer les bénéfices potentiels que les humains peuvent en retirer (Jacob et al., 2015). Pour s’adapter, le territoire (l’espace approprié par les humains) a besoin d’innovations. Néanmoins, comme l’adaptation dépasse des enjeux techniques (il ne suffit pas, par exemple, de multiplier des enrochements), des innovations sociales et territoriales sont nécessaires (comme la concertation, la mise en réseau des acteurs du territoire…) pour qu’elle réponde mieux aux besoins de toutes les populations. 

Afin de comprendre comment s’articulent les territoires, leurs acteurs et la réalité des changements climatiques, la théorie de la production de l’espace (Lefebvre, 1974) peut nous aider à déconstruire les différentes composantes à l’œuvre dans la production d’espaces touristiques. Lefebvre (1974) propose une interprétation en trois mouvements : l’espace conçu des aménagistes, l’espace perçu des pratiques de l’espace-temps (déplacements, migrations quotidiennes, expériences physiques de la matérialité de l’espace) et l’espace vécu des représentations sociales (association de symboles qui hiérarchisent l’espace).

Toutefois, la pensée de Lefebvre est le fruit de l’esprit de son temps et présente un biais : pour lui, la nature n’est qu’un objet inerte.

Or, les changements climatiques font partie des transformations qui remettent en question la rupture entre nature et culture, entre objet et sujet (Latour, 2015). L’humain s’immisce au plus profond de phénomènes auxquels on le croyait étranger (les évolutions du climat, par exemple). Ainsi, cette nature que l’on imaginait inanimée et vaincue réagit. Elle devient « chatouilleuse » (ibid.) et vient à son tour prendre une place dans les affaires humaines. En effet, des bouleversements comme les changements climatiques affirment le caractère actant de la nature. Le développement du tourisme n’échappe pas à ces forces non humaines, il y est même particulièrement sensible. Ce problème nous mène à poser deux principales questions de recherche : comment les impacts des changements climatiques modifient-ils la production des espaces touristiques littoraux? Comment le développement du tourisme influe-t-il sur la capacité d’adaptation des territoires littoraux?

Méthodologie

Pour répondre à nos questions de recherche, nous avons choisi des méthodes de recherche qualitative traditionnelles et des outils de recherche-action qui favorisent la cocréation de données utiles pour la recherche et pour les sujets. Cette hybridité méthodologique s’est donc réalisée en deux moments complémentaires. Une recherche-action organisée sous la forme d’une recherche participative (living lab) d’adaptation des espaces côtiers touristiques, réalisée dans la MRC de Rivière-du-Loup, a permis d’accéder aux représentations des espaces touristiques face aux changements climatiques partagées par les divers acteurs de ce territoire. Une série d’ateliers de cocréation a regroupé différents types d’acteurs qui ont collaboré pour proposer des pistes d’intervention visant l’adaptation aux changements climatiques des espaces côtiers touristiques. Le living lab a connu deux phases : une phase d’ouverture à l’ensemble de l’écosystème touristique louperivois et une phase où nous avons collaboré plus étroitement avec trois acteurs (parc côtier Kiskotuk, comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire et MRC de Rivière-du-Loup). Ce changement d’échelle autour d’un nombre plus restreint d’acteurs souhaitant collaborer visait à améliorer la capacité d’agir au sein de notre living lab.

Parallèlement aux derniers ateliers, une enquête plus classique de sciences sociales a été réalisée dans les MRC de Rivière-du-Loup et de Rimouski-Neigette auprès de responsables du tourisme et de l’aménagement du territoire. Ainsi, 23 entretiens semi-dirigés et deux journées d’observation participantes ont complété nos résultats issus des ateliers en détaillant les enjeux vécus par les différents types d’acteurs.

En outre, dans le cadre de mes observations participantes, j’ai pris part à des actions collectives d’adaptation telles que celles menées par le comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire, un OBNL chargé de protéger les rives du Saint-Laurent. Par exemple, à Notre-Dame-du-Portage (MRC de Rivière-du-Loup), j’ai participé à une journée de végétalisation du schorre inférieur (partie mouillée par les marées moyennes) de l’Anse-du-Portage (voir l’image ci-dessus).

Description des résultats

Les données collectées ont permis de mieux comprendre le rôle du tourisme dans l’adaptation aux changements climatiques des littoraux rimouskois et louperivois.

Ainsi, les ateliers et les entrevues font ressortir le Saint-Laurent comme un élément central du tourisme bas-laurentien et de la vie des personnes qui vivent dans cette région, notamment dans son rôle de baromètre des effets des changements climatiques. Dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques, il est indispensable de comprendre les liens qui unissent la population à son territoire pour proposer des solutions qui seront acceptées socialement. La dimension puissante et active du Saint-Laurent est souvent mise de l’avant et représente un terreau favorable à des décisions qui prendraient en compte les évolutions de l’estuaire sous les effets des changements climatiques.

Avant d’analyser les rôles potentiels du tourisme dans l’adaptation aux changements climatiques, nous avons voulu comprendre l’organisation des espaces touristiques dans les deux MRC étudiées. Sur le territoire de la MRC de Rivière-du-Loup, le tourisme est diffus. Il profite des qualités architecturales et culturelles de la ville centre (Rivière-du-Loup) et du passé de villégiature des municipalités voisines (Cacouna et Notre-Dame-du-Portage). La plupart des services et espaces où se développe le tourisme sont aussi utilisés par les résidents et résidentes (parcs urbains et littoraux, restaurants, bars…). Seuls quelques lieux ont un usage plus strictement touristique (hôtels, auberges, musées…). Du côté de la MRC de Rimouski-Neigette, l’attractivité touristique rayonne depuis quelques pôles de notoriété provinciale (site historique maritime de la Pointe-au-Père, parc national du Bic) et la séparation entre espaces touristiques et espaces résidentiels semble plus marquée.

Cependant, les deux territoires possèdent plusieurs points communs. La plupart de leurs sites touristiques se concentrent sur les littoraux de l’estuaire. De plus, dans les deux cas, l’hybridité et l’hétérogénéité des usages façonnent des espaces partagés entre populations locales, touristes et actants non humains (le fleuve et les berges en mouvement, par exemple). De plus, alors que nous avions ciblé la villégiature comme une composante importante de l’occupation du littoral, cette activité historiquement structurelle disparaît progressivement des littoraux des deux MRC. Les chalets utilisés comme résidences secondaires sont transformés en résidences quatre saisons ou en gîtes touristiques souvent gérés par l’intermédiaire de plateformes comme AirBnB, perdant alors leur statut de villégiature (que nous définissons par la résidence secondaire).

Face aux changements climatiques, les acteurs du tourisme (voyagiste, guides, responsables d’attraits…) partagent une conscience de la menace, mais peinent à prendre des mesures concrètes. Parmi les craintes exprimées, certaines sont des conséquences directes des changements climatiques (les bris d’infrastructures littorales à la suite de tempêtes, notamment) et d’autres sont indirectes (par exemple, les normes plus strictes qui encadrent la navigation sur le Saint-Laurent pour limiter les perturbations des espèces marines déjà fragilisées par le changement de température des eaux de l’estuaire et du golfe). Par exemple, lors du premier atelier du living lab, les sujets ont exprimé leur besoin de mieux connaître les impacts locaux des changements climatiques. Même si une minorité a minimisé l’importance des transformations en cours, beaucoup ont mis de l’avant le besoin d’adapter les usages de l’espace littoral. Cependant, le discours est souvent resté bloqué à des considérations généralistes et mondiales, montrant la difficulté de cadrer l’enjeu des changements climatiques à l’échelle locale. 

Enfin, nos résultats ont souligné le rôle du vécu territorial comme facilitateur de l’adaptation aux changements climatiques. À l’échelle des individus et des organisations, des acteurs qui fréquentent le territoire depuis des années agissent déjà ou sont capables de le faire. L’hybridité du contexte des PMV offrirait un terrain favorable à l’émergence de pratiques spatiales qui permettent d’agir concrètement face aux effets des changements climatiques. Par exemple, au parc côtier Kiskotuk, un parc situé entre Cacouna et L’Isle-Verte, nous avons rencontré un acteur qui observe son environnement et qui intervient sur lui. En effet, ce chasseur nous raconte que ses caches de chasse lui permettent de mesurer l’érosion. De plus, cette même personne transforme directement les marais pour éviter leur submersion complète, en creusant des fossés pour permettre à l’eau de s’écouler vers l’estuaire. Si les répercussions de ces interventions sur les espaces voisins peuvent être néfastes, elles montrent tout de même que, sur les territoires littoraux de PMV, des individus prennent des initiatives présentées comme des actions de protection des milieux humides et des usages du territoire, et ce, face aux lenteurs de l’action institutionnelle.
De plus, le living lab réalisé à Rivière-du-Loup a démontré l’intérêt des acteurs de la région à travailler collectivement sur les problématiques locales de l’adaptation aux changements climatiques.

Néanmoins, plusieurs freins à l’action subsistent. Même s’il existe des actions individuelles ou portées par la société civile, le soutien institutionnel à l’adaptation tarde à se matérialiser dans les territoires périphériques aux grandes villes (si ce n’est sous la forme d’enrochements). Une personne qui travaille pour la municipalité de Notre-Dame-du-Portage témoigne : « Nous, on voulait faire une intervention sur une longueur vraiment importante de la route du fleuve […]. Ça exige beaucoup de ressources, nous autres, on n’est pas en mesure d’affronter ça » (entrevue louperivoise municipale 2). De fait, la municipalité a dû se tourner vers l’OBNL du comité ZIP plutôt que d’engager une difficile mobilisation de ressources d’autres échelles institutionnelles. En outre, le poids des élues et élus dans la prise de décision viendrait ralentir l’adaptation en raison de l’impopularité de nouveaux règlements auprès de leur électorat. À l’échelle des municipalités et des MRC, les personnes interrogées ont souligné le manque d’information sur les changements climatiques et le manque de ressources financières affectées aux initiatives locales.  

Discussion

Pour comprendre les rôles du tourisme dans l’adaptation aux changements climatiques, nous avons interprété nos résultats par le prisme de travaux de Lefebvre et de Latour. En premier lieu, sous l’effet des changements climatiques, la production tripartite des espaces touristiques semble confrontée à un quatrième moment, que nous nommons l’espace des contraintes. Nous le définissons comme « un moment de la production de l’espace soumis à la résurgence d’aléas et de risques qui transforment les symboles et les pratiques spatiales, puis s’imposent à des institutions souvent dépassées. Espace perdu, menacé ou contraignant pour les usages anthropiques, nous le définissons comme l’espace où agissent (ou, le plus souvent, rétroagissent) les forces non humaines » (Guillemard, 2022, p. 286). Face à l’émergence des contraintes, les humains peuvent décider de s’en immuniser ou, au contraire, de se replier loin de l’espace où les forces non humaines s’expriment. L’espace des contraintes matérialise localement la prise de conscience de la « zone critique » (Latour, interrogé par Watts, 2020), c’est-à-dire la réalisation de la finitude et de la fragilité de la mince croûte terrestre occupée par les humains. Ainsi, penser ce quatrième moment permet d’ajouter à l’idée lefebvrienne de l’espace comme produit social une reconnaissance des capacités d’action des non-humains.

De plus, nos résultats montrent que les living labs peuvent devenir ce que Latour appelle des « parlements des choses » (Latour, 2018), où les non-humains qui agissent sont « traduits » par des chercheurs et chercheuses aux autres acteurs humains d’un territoire, pour favoriser une intégration de ces actants non humains parmi les acteurs de ce même territoire. Ces approches peuvent être particulièrement propices à la prise en compte des inégalités sociales en cours et potentielles dans l’évaluation et le choix des mesures à prioriser. En effet, les living labs constituent des processus d’innovation sociale et ouverte centrés sur l’usage, où la posture empathique systématisée peut faciliter la prise en compte des positions d’acteurs locaux et de populations peu inclus dans les politiques d’adaptation aux changements climatiques menées par les différentes échelles institutionnelles. Par exemple, dans notre cas, des entretiens empathiques ont permis d’intégrer les voix de la Première Nation malécite Wolastoqiyik Wahsipekuk et d’acteurs comme le chasseur et l’agriculteur à nos séances d’expérimentation centrées sur le parc côtier Kiskotuk.

Enfin, dans la mesure où les pouvoirs publics des PMV disposent de peu de moyens d’agir, les initiatives d’adaptation semblent s’appuyer sur d’autres acteurs, parfois à l’échelle d’organisations (parcs naturels régionaux ou nationaux, par exemple), parfois à l’échelle d’individus (agriculteurs, chasseurs, randonneurs, guides…). En effet, alors que l’économie de services tend à éloigner les Québécois et Québécoises d’une relation quotidienne à leur environnement, les espaces touristiques des PMV littorales étudiées permettent à certains acteurs d’entrer en interaction directement avec leur milieu (tant dans ses dimensions anthropisées que naturelles) et de participer très concrètement à l’adaptation aux changements climatiques.

Conclusion

Ainsi, pour répondre à notre question de recherche principale, la production des espaces touristiques peut encourager l’adaptation aux changements climatiques des PMV littorales. Néanmoins, cela traduit une inégalité des moyens humains, financiers et techniques entre les territoires. Alors que les grandes villes comme Montréal entreprennent le virage de l’adaptation adossé à un dynamique soutien matériel et politique, l’adaptation actuelle des petites et moyennes villes dépend toujours d’initiatives fragmentées et encore trop isolées.

Sur les littoraux, certaines transformations, plus spectaculaires, parviennent pourtant à attirer l’attention des pouvoirs publics. Les transformations plus lentes, visibles seulement aux yeux attentifs de quelques personnes spécialistes de leur environnement, tardent à trouver des réponses institutionnelles dans les milieux urbains non métropolisés. Dans le Bas-Saint-Laurent, des acteurs de l’espace touristique de Rivière-du-Loup et Rimouski agissent seuls ou collectivement, mais leurs observations et leurs interventions ne peuvent contrebalancer le manque d’actions d’envergure pilotées par des institutions mieux dotées. Nos interlocuteurs signalent souvent les mêmes freins : manque de moyens, de main-d’œuvre, de connaissances, de volonté politique…

Or, l’adaptation aux changements climatiques des villes ne doit pas se limiter aux métropoles. Un living lab tel que celui que nous avons mené offre une arène de collaboration éphémère et trop limitée pour qu’elle puisse enclencher des actions structurantes. Pourtant, ce living lab et nos entrevues ont révélé des acteurs des espaces touristiques prêts à embarquer dans des projets plus importants, même s’ils se sentent souvent dépassés par l’ampleur des enjeux. Cela demanderait donc de repenser la répartition des pouvoirs et des ressources de l’adaptation aux changements climatiques, pour que les parties prenantes du milieu puissent piloter collectivement des projets ambitieux.

Pour citer cet article

Guillemard, A. (2022). Le tourisme, frein ou levier de l’adaptation aux changements climatiques dans les petites et moyennes villes littorales ?. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. https://www.vrm.ca/le-tourisme-frein-ou-levier-de-ladaptation-aux-changements-climatiques-dans-les-petites-et-moyennes-villes-littorales

Texte source
Guillemard, A. (2022). Le tourisme, frein ou levier de l’adaptation aux changements climatiques dans les petites et moyennes villes littorales? [thèse de doctorat, Université du Québec à Montréal, Canada]. Archipel. 
Bibliographie
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