Capsule thématique

Les ruelles vertes et bleues-vertes comme espace d’engagement citoyen

Décembre 2020

Par Alice Bonneau, étudiante à la maîtrise en études urbaines à l’INRS

*Cette capsule est inspirée d’une revue de littérature réalisée en 2020 dans le cadre d’un projet de recherche sur les enjeux sociaux et de gouvernance des ruelles bleues-vertes, coordonné par le professeur Kregg Hetherington de l’Université Concordia.

Introduction

Au cours des dix dernières années, l’engouement pour les ruelles vertes a été particulièrement important à Montréal. Alors que ces projets de verdissement initiés par des citoyen.nes se multiplient, on a récemment vu s’ajouter à ce type de projet une dimension « bleue », c’est-à-dire la gestion des eaux pluviales. Le milieu de la recherche s’intéresse d’ailleurs de plus en plus à ces initiatives, qui sont étudiées entre autres comme espace de socialisation supportant l’implication et l’engagement des citoyens et des citoyennes.

À première vue, les vertus citoyennes des projets de ruelles vertes ou bleues-vertes peuvent sembler idylliques. Elles sont néanmoins susceptibles de camoufler des défis de taille, ces projets nécessitant une mobilisation importante et à long terme des citoyen.nes qui s’y engagent. Pour comprendre cette dynamique d’engagement citoyen, nous reviendrons d’abord sur les différents programmes mis en place pour valoriser les ruelles montréalaises à travers le temps, puis nous nous intéresserons ensuite aux démarches d’implantation de ruelles vertes et bleues-vertes et à leurs enjeux en matière de mobilisation.

Les programmes de revitalisation des ruelles à travers le temps

Depuis la fin des années 1970, différents programmes sont mis en place pour valoriser les ruelles montréalaises. C’est d’abord leur détérioration qui incite la Ville de Montréal à créer des programmes visant leur restauration et leur transformation, comme le programme d’intervention sur les quartiers anciens. Celui-ci visait à « mettre en valeur le tissu [urbain] existant au lieu de le détruire ou de le banaliser par des constructions mal intégrées » (Marsan 2016, 498), notamment à travers l’embellissement des ruelles de secteurs particulièrement délabrés. Cette initiative est suivie, au début des années 1980, par la mise sur pied de deux programmes conjoints : l’Opération Tournesol et l’Opération Place au Soleil. Ces deux programmes visaient respectivement la démolition des hangars pour lutter contre les incendies et l’aménagement consécutif des cours et des ruelles publiques pour en faire des milieux de vie plus agréables, notamment grâce au verdissement (Bur et al. 2017).

En matière d’aménagement, une caractéristique centrale des opérations Tournesol et Place au Soleil était « la récupération de la voie carrossable […] afin de créer un parc linéaire où plantations d’arbres et arbustes, sentier piéton et mobilier urbain dominent le nouvel espace architectural » (Paquin et Waltz 1982, 11). La fermeture d’une ruelle à la circulation automobile nécessitait cependant l’accord unanime de tous les riverains (Robert 2014). Ainsi, un autre type d’aménagement – plus approprié au contexte urbain dont l’automobile fait partie intégrante – conservait quant à lui la voie carrossable pour permettre l’accès à des espaces de stationnement privés. Jusqu’à l’abandon de ces deux programmes en 1986, notamment en raison de leurs coûts, 58 ruelles ont été aménagées (Robert 2014).

Vue sur une ruelle des années 1980 et ses hangars

Photo: Christine Damme, 1982

[1] Cette information a été obtenue lors d’un échange courriel avec une chargée de projets du REQ, les chiffres rapportés par les médias n’étant pas cohérents.

Une approche différente de valorisation des ruelles voit le jour vers la fin des années 1990, avec la création des premières ruelles vertes, émergeant selon Bur et al. (2017) d’une volonté grandissante des citoyens de s’approprier les espaces verts et publics. L’engouement pour les ruelles vertes est d’ailleurs favorisé par la mise sur pied des éco-quartiers, un programme de la Ville de Montréal confié à des organismes d’éducation relative à l’environnement axé sur l’implication citoyenne, dont l’un des mandats est d’accompagner les citoyens dans leurs initiatives de verdissement (Ville de Montréal 2020). Depuis l’implantation de la première ruelle verte en 1997, le Regroupement des éco-quartiers (REQ) note une augmentation marquée du nombre de nouvelles ruelles vertes : entre 2011 et 2017, une moyenne de 44 nouvelles ruelles vertes était créée chaque année et, selon les dernières données récoltées par le REQ auprès des éco-quartiers et des arrondissements [1], 442 ruelles vertes sont actuellement répertoriées à Montréal. C’est en 2017 que le modèle des ruelles « bleues-vertes » a fait son apparition, proposant ainsi d’intégrer la dimension de gestion des eaux pluviales au concept de ruelle verte (Centre d’écologie urbaine de Montréal s.d.).

La mise en place de ces programmes de valorisation des ruelles, à travers le temps, témoigne de différentes visions de la valorisation de la ville et de la qualité de vie en milieu urbain. Les premiers programmes de la fin des années 1970 et des années 1980 sont mis sur pied alors qu’une nouvelle perspective concernant le milieu urbain émerge à Montréal. Cette perspective, qui s’inscrit plus largement dans un mouvement en faveur de la qualité de vie, se manifeste notamment par des approches d’aménagement plus respectueuses de l’environnement naturel et bâti existant, dont les programmes de réaménagement des ruelles font partie (Marsan 2016) (Paquin et Waltz 1982). Le programme des ruelles vertes, mis en place vers la fin des années 1990, est quant à lui davantage axé sur une démarche d’appropriation de l’espace public par les citoyens, à travers la réalisation d’aspirations écologiques et sociales comme le verdissement. Il est d’ailleurs possible de constater l’importance grandissante de la dimension écologique dans la création récente du modèle des ruelles bleues-vertes puisqu’il vise à apporter une réponse aux défis climatiques urbains à travers l’intégration de la gestion des eaux pluviales.

Les ruelles vertes et bleues-vertes dans une perspective d’engagement citoyen

Au cours des cinq dernières années, les ruelles vertes sont devenues un objet de recherche de plus en plus étudié. Dans les écrits qui l’abordent, l’engagement et l’implication des citoyen.nes sont des thèmes récurrents, bien que parfois sous-entendus. Kelly (2014) aborde par exemple la ruelle comme possibilité pour les citoyen.nes de s’impliquer dans la transformation physique d’un lieu et de s’approprier ce dernier à travers l’aménagement et l’expérience sensorielle; Reeves-Latour (2017) présente la ruelle verte comme un espace de verdissement collectif favorisant le rapprochement des individus et permettant le développement d’un sentiment d’appropriation et d’appartenance; Bah, Montpetit et Octeau (2018) la décrivent comme un bien commun à s’approprier et un espace d’éducation à l’inclusion sociale; et Audet, Segers et Manon (2019) l’utilisent comme exemple d’espace de mobilisation et d’expérimentation de la transition écologique.

Il faut savoir que les démarches d’implantation de ruelles vertes émergent directement de la mobilisation citoyenne : les riverain.aines intéressé.es doivent former un comité responsable de soumettre une demande de projet à leur arrondissement, qui définit sa propre démarche d’implantation locale. Le REQ distingue trois approches d’implantation dépendant, d’une part, du partage de responsabilités entre l’arrondissement et les autres parties prenantes et, d’autre part, des budgets alloués aux programmes de ruelles vertes. Les trois approches identifiées sont (1) la gestion par l’éco-quartier; (2) la gestion par l’arrondissement; et (3) la gestion multipartite (Regroupement des éco-quartiers 2018). Cette dernière approche va de pair avec des projets de plus grande envergure qui s’inscrivent dans une logique de transformation des ruelles en « infrastructures vertes », ce qui nécessite l’intervention d’une ou de plusieurs firmes spécialisées pour réaliser la plupart des étapes. Ce faisant, les citoyen.nes ne sont pas impliqués de façon aussi soutenue et continue que dans les deux premières approches d’implantation de ruelles vertes, ce qui peut poser un enjeu en termes d’implication et de sentiment d’appartenance par rapport au projet (Regroupement des éco-quartiers 2018). C’est d’ailleurs dans cette approche de gestion multipartite que s’inscrivent les projets de ruelles bleues-vertes.

Malgré l’encadrement de l’arrondissement ou des éco-quartiers, le processus d’implantation d’une ruelle verte demande des compétences. En plus d’être persévérants pour maintenir la mobilisation, les citoyen.nes doivent notamment être en mesure de s’organiser et de comprendre certains mécanismes en matière d’aménagement. Le comité formé par les citoyen.nes – qui doit idéalement être composé d’une majorité de propriétaires riverains – s’implique de façon soutenue en collaborant de plus près avec les responsables de l’éco-quartier ou de l’arrondissement pour représenter les riverain.aines de la ruelle lors des différentes étapes du projet. C’est également ce comité qui est responsable de continuer à faire vivre la ruelle, une fois le projet d’implantation réalisé, à travers différentes activités comme l’organisation d’évènements et l’implication de nouveaux voisins (Regroupement des éco-quartiers 2018).

La demande de projet préparée par le comité doit comprendre les informations demandées par l’arrondissement, afin que ce dernier puisse en évaluer la faisabilité en fonction de critères spécifiques. Certains arrondissements basent par exemple leur évaluation sur des critères relatifs à la qualité de la demande et le potentiel de verdissement de la ruelle, tandis que d’autres choisissent de financer et de réaliser chaque projet pour lequel une demande conforme et complète a été reçue. Bien que les éléments exigés varient, chaque demande de projet doit contenir certaines informations essentielles qui sont colligées avec l’aide de l’arrondissement ou de l’éco-quartier : un portrait initial de la ruelle, un sondage d’intérêt, un plan préliminaire d’aménagement ainsi qu’un plan de dépenses (Regroupement des éco-quartiers 2018). Certains arrondissements exigent par ailleurs l’obtention d’autorisations de la part des propriétaires riverains pour chaque aménagement afin de favoriser le climat d’adhésion et la pérennité de la mobilisation. Une prise en charge formelle des tâches relatives à l’entretien de certains aménagements par les citoyen.nes est également encouragée, voire exigée dans certains arrondissements (Regroupement des éco-quartiers 2018).

Une fois la demande envoyée, l’arrondissement doit autoriser les aménagements prévus. Ce processus peut nécessiter des approbations de la part des différents services de l’arrondissement, et des modifications au plan d’aménagement peuvent être demandées. Une fois les permis et autorisations nécessaires obtenus, les travaux d’aménagement peuvent débuter. Le comité citoyen doit quant à lui aviser tous les riverain.aines des travaux imminents et de leur échéancier. Les travaux lourds sont suivis des travaux horticoles, supervisés par l’arrondissement ou l’éco-quartier, et auxquels les citoyen.nes sont encouragés à participer. Une formation est d’ailleurs offerte pour que ces derniers.éeres se familiarisent avec la plantation, l’entretien et le taillage des plantes (Regroupement des éco-quartiers 2018).

Les ruelles bleues-vertes, qui reprennent le concept de ruelle verte pour y intégrer la gestion des eaux pluviales, sont « avant tout un projet d’innovation qui vise une gestion optimale des eaux pluviales en milieu urbain » (Vibert et Rouillé 2018, 2). Cette innovation tient de la déconnexion des drains de toiture, qui permettrait l’acheminement des eaux vers des infrastructures vertes plutôt que directement vers le fleuve ou les stations d’épuration. L’eau serait retenue temporairement à travers des noues et des jardins de pluie, avant de s’infiltrer à un rythme plus lent dans le sol. L’intégration de ce volet « bleu » aux ruelles vertes est intrinsèquement liée à l’adaptation aux changements climatiques, puisqu’elle est identifiée comme réponse à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des précipitations abondantes, qui occasionnent notamment des problèmes de refoulement dans les bâtiments et d’inondation intra-urbaine, en plus des surverses d’eaux usées dans les cours d’eau (Vibert et Rouillé 2018).

Le projet de ruelles bleues-vertes, lancé en 2017, est développé sur deux sites pilotes dans les arrondissements Mercier-Hochelaga-Maisonneuve et Sud-Ouest, par l’Alliance Ruelles bleues-vertes. Cette alliance, issue d’un partenariat entre organisations diverses (Centre d’écologie urbaine de Montréal, Ateliers Ublo, Vinci Consultants, Collectif 7, Nous et Société d’habitation populaire de l’est de Montréal), développe et fait la promotion du concept de ruelles bleues-vertes pour atteindre des objectifs de traitement et de rétention des eaux de ruissellement, de déminéralisation, de verdissement dans les ruelles et d’élaboration de stratégies abordables et reproductibles, et ultimement réduire la pression sur les réseaux municipaux (Alliance Ruelles bleues-vertes s.d.). Le Centre d’écologie urbaine de Montréal dénombre 172 riverain.aines impliqué.es dans ce projet, au sein de comités citoyens devant rejoindre les autres riverain.aines et s’assurer de la prise en compte de leurs besoins (Centre d’écologie urbaine de Montréal s.d.). Il est d’ailleurs intéressant de noter que parmi les différents volets du projet de ruelles bleues-vertes, un volet « participatif » vise spécifiquement l’intégration des pratiques participatives « déjà très éprouvées par les ruelles vertes montréalaises » (Alliance Ruelles bleues-vertes s.d.), et des meilleures pratiques actuellement connues en urbanisme. Pour ce faire, le projet prévoit donc engager les citoyens.nes et acteurs locaux dès l’analyse du site et s’assurer de la mobilisation citoyenne pour chacune des étapes (Alliance Ruelles bleues-vertes s.d.).

Si l’implication des citoyens.nes dans les démarches d’implantation de ruelles vertes est célébrée dans bon nombre de travaux, il faut aussi reconnaître qu’elle représente un engagement considérable et non sans difficultés. La recherche de Binette (2016) sur les enjeux et défis de la mobilisation citoyenne dans les comités de ruelles vertes de Rosemont–La-Petite-Patrie montre notamment la complexité de réunir les gens, l’implication récurrente des mêmes individus dans l’organisation d’activités ainsi que la difficulté de maintenir la mobilisation pendant plusieurs années et d’avoir une relève. L’auteure souligne également que la période de l’année a un impact majeur sur le niveau d’implication des citoyens.nes, et qu’il n’est pas rare que des conflits surviennent sur le plan organisationnel en raison d’un manque de communication, voire d’une absence de suivi, entre la Ville, les éco-quartiers et les comités de citoyens.nes. D’autres auteurs soulèvent également certaines contraintes pouvant rendre difficile la mobilisation, comme l’importance de l’automobile dans la vie des citoyen.nes (Kelly 2014), l’entretien à long terme des aménagements (Chabot 2016), ou encore les conflits associés aux attentes divergentes qu’ont les citoyen.nes vis-à-vis la ruelle, notamment en ce qui a trait à la circulation automobile, aux problèmes de stationnement, au bruit et à la présence de déchets (Mazoyer 2018). Il s’avèrera par ailleurs important que ces difficultés en ce qui a trait à la mobilisation soient documentées dans les projets de ruelles bleues-vertes, dont l’approche de gestion multipartite est déjà identifiée comme enjeu en matière d’appropriation et d’appartenance pour les citoyen.nes.

Conclusion

L’évolution des programmes de valorisation des ruelles montréalaises montre que l’approche actuelle des ruelles vertes est ancrée dans une logique d’appropriation citoyenne. La création récente du modèle de ruelles bleues-vertes dénote par ailleurs l’importance croissante de la dimension écologique dans nos représentations de la ville. Le rôle des citoyen.nes dans ces projets d’implantation de ruelles vertes et bleues-vertes intéresse manifestement les chercheurs. Les écrits recensés montrent néanmoins l’importance des responsabilités que doivent prendre les riverains qui participent à ces projets. Ils montrent également les défis pouvant être rencontrés en matière de mobilisation, une dimension qui, rappelons-le, est centrale dans la réussite des projets. Ces dynamiques observées dans certains projets de ruelles vertes seront fort intéressantes à documenter dans les initiatives de ruelles bleues-vertes, dont la structure de gouvernance, plus complexe, implique une variété d’acteurs et pose des enjeux particuliers en ce qui a trait au partage des responsabilités. Notons enfin que dans ces projets, l’accent mis sur l’implication des citoyen.nes, qui pourrait être étendue à la veille scientifique et à une gestion mutuelle de certains espaces et infrastructures, laisse présager un engagement d’autant plus important de leur part.

Bibliographie

Alliance Ruelles bleues-vertes. s.d. « Ruelles Bleues-Vertes – Comité de recherche. »

Audet, René, Ian Segers et Mathilde Manon. 2019. « Expérimenter la transition écologique dans les ruelles de Montréal : le cas du projet Nos milieux de vie ! » Lien social et Politiques (82), p. 224‑245.

Bah, Mamadou Bhoye, Nicolas Montpetit et Simon Octeau. 2018. « La ruelle verte : un patrimoine du commun où déployer une éducation à l’inclusion. » Éducation relative à l’environnement 14 (2). Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement et à l’écocitoyenneté.

Binette, Karelle. 2016. « Les comités de Ruelles vertes dans Rosemont-La Petite-Patrie : enjeux et défis de la mobilisation citoyenne – RAPPORT FINAL » s.l.: Université du Québec à Montréal.

Bur, Justin, Yves Desjardins, Jean-Claude Robert, Bernard Vallée et Joshua Wolfe. 2017. Dictionnaire historique du Plateau Mont-Royal. Montréal: Écosociété.

Centre d’écologie urbaine de Montréal. s.d., « Ruelles bleues-vertes », Centre d’écologie urbaine de Montréal.

Chabot, Catherine. 2016. « Verdir Montréal : cadre d’action, stratégies de réalisation et innovation des groupes communautaires », Mémoire, Institut national de la recherche scientifique.

Kelly, Charlotte. 2014. « Montréal en ruelles – Le récit de l’appropriation du lieu par les résidents de Rosemont-La Petite-Patrie » Mémoire, Québec, Canada: Université Laval.

Marsan, Jean-Claude. 2016. Montréal en évolution: quatre siècles d’architecture et d’aménagement, 4e éd. Patrimoine urbain 16. Canada: Presses de l’Université du Québec.

Mazoyer, Annabelle. 2018. « Analyse sociologique de l’émergence du phénomène des ruelles vertes sur l’Île de Montréal », Mémoire, Université du Québec à Montréal.

Paquin, Claude et Mireille Waltz. 1982. « Le réaménagement des ruelles : Approche sociale ».

Reeves-Latour, Jonathan. 2017. « La représentation du bien-être en contexte de verdissement urbain : le cas des ruelles vertes de l’Île de Montréal », Mémoire, Université du Québec à Montréal.

Regroupement des éco-quartiers. 2018. « Les programmes locaux d’implantation de ruelles vertes à Montréal ».

Robert, Mario. 2014. « Chronique Montréalité no 14 – Brève histoire des ruelles de Montréal | Archives de Montréal » Archives Montréal. 6 octobre.

Vibert, Julie et Pascale Rouillé. 2018. « L’adaptation aux changements climatiques : Des toits aux ruelles bleues-vertes »

Ville de Montréal. 2020. « Programme Éco-quartier. » Ville de Montréal. 25 juin.