Villes Climat et Inégalités

Les changements climatiques comme inégalités sociales de santé : le cas des milieux urbains au Québec

Septembre 2022

Par Léa Ilardo, analyste des politiques (Fondation David Suzuki), collaboratrice pour la rubrique Urgence climat (Journal 24 heures), détentrice d’une maîtrise en étude politiques appliquées (Université de Sherbrooke)

Introduction

Au Québec, les milieux urbains connaîtront à l’avenir des phénomènes de chaleur plus fréquents et plus intenses ainsi qu’une augmentation des incidences de la mauvaise qualité de l’air en raison des changements climatiques (Brown et al., 2021). Déjà, les risques pour la santé des populations sont significatifs et n’iront qu’en augmentant. Mais quelles populations, précisément ? Le milieu de la santé utilise différents facteurs pour caractériser l’état de santé d’une personne ou d’une population, appelés les déterminants de la santé. Il peut s’agir de facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux (Émond, 2010). Ceux-ci nous permettent de comprendre que tout le monde n’est pas égal face aux changements climatiques : certains individus et groupes sont plus à risque de subir les préjudices associés aux changements climatiques que d’autres. On dit de ces personnes qu’elles sont plus vulnérables. Les facteurs de vulnérabilité font ressortir un certain nombre d’inégalités sociales de santé, qui correspondent aux différences de santé entre les individus liées à des facteurs ou critères sociaux de différenciation (classes sociales, catégories socioprofessionnelles, catégories de revenu, niveaux d’études, etc.) (Aïach, 2000). Cette recherche s’intéresse au rôle amplificateur des inégalités sociales de santé sur les impacts sanitaires des changements climatiques en milieu urbain à travers deux études de cas : la chaleur extrême et la pollution atmosphérique anthropique.

 

État de la littérature scientifique sur la modalité d’action étudiée

La recherche en santé publique est foisonnante, d’une part sur les questions de santé environnementale, d’autre part sur les inégalités sociales de santé. Cependant, le lien entre les deux sujets est rarement abordé dans des études de cas précises. L’objectif de cette synthèse est de rendre explicite ce lien pour que les impacts des changements climatiques sur la santé soient considérés comme un enjeu de santé publique. L’intérêt de le considérer comme tel est lié au fait que la santé publique est un secteur d’intervention et de politiques publiques, à travers lequel il est possible d’agir sur les inégalités sociales de santé qui résultent d’une distribution inégale des ressources. Par ailleurs, étudier davantage ce domaine d’intervention et ses outils, permet de mieux l’arrimer avec les secteurs ayant un impact sur l’environnement et la santé, tels que l’aménagement du territoire et le transport.

S’il est reconnu que le principe d’équité doit guider l’action climatique et l’adaptation, il y a peu d’exemples et de ressources au Canada pour aider les acteurs et actrices de la santé publique dans ces activités, et il y a peu d’exemples précis de mesures d’adaptation en santé qui favorisent l’équité (Schnitter et al., 2022). Les récents écrits scientifiques reconnaissent cette lacune, d’autant plus que le réchauffement futur  pourrait exacerber les iniquités en santé. On relève par exemple une nécessaire amélioration de la collecte de données, y compris des données ventilées selon le sexe, la race et le genre, ainsi que d’autres données démographiques pour mieux analyser la façon dont les divers facteurs identitaires et les iniquités existantes se recoupent pour façonner la vulnérabilité aux effets des changements climatiques. Il manque particulièrement de recherches appliquées au Québec. Effectivement, des études existent presqu’uniquement pour la Ville de Montréal. Le groupe de travail II du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans son rapport paru en février 2022, met en lumière le fait que la planification et la mise en œuvre de l’adaptation qui ne tiennent pas compte des conséquences négatives pour les différents groupes peuvent conduire à une mauvaise adaptation ou maladaptation, augmentant l’exposition aux risques, marginalisant les personnes de certains groupes socioéconomiques et exacerbant les inégalités (GIEC, 2022). Le besoin d’une action centrée sur l’équité se fait de plus en plus sentir au Québec comme au Canada. En avril 2022, le Commissaire fédéral à l’environnement concluait dans son audit sur la tarification du carbone que certains groupes, notamment les populations autochtones, subissent de manière disproportionnée les effets de cette mesure, en raison du fait que Environnement et Changement climatique Canada n’a pas intégré de critères pour atténuer le fardeau disproportionné de la tarification du carbone sur les groupes vulnérables (Bureau du vérificateur général du Canada, 2022). Le cas de la tarification du carbone n’est qu’un exemple révélant l’urgence d’intégrer le principe d’équité à toutes les mesures de lutte et d’adaptation aux changements climatiques. Au début du mois d’avril 2021, trois organismes de santé publique (l’Association canadienne de santé publique, l’Association canadienne de la santé pour la durabilité et l’équité et l’Association de santé publique de l’Ontario) insistaient auprès du gouvernement fédéral afin qu’il s’assure que les mesures de lutte contre la crise climatique n’exacerbent pas les inégalités en matière de santé au Canada, en priorisant les quartiers à faible revenu dans le déploiement des programmes (Meyer, 2021).

 

L’objectif est de tracer ce lien 〈entre les questions de santé environnementale et les inégalités sociales〉 pour que les impacts des changements climatiques sur la santé soient considérés comme un enjeu de santé publique, un domaine qui fait l’objet de choix politiques, en raison du fait qu’il est possible d’agir sur les inégalités sociales de santé qui résultent d’une distribution inégale des ressources.

Cas, méthode et données de la recherche originale

L’objectif de cette étude de cas était d’abord de placer l’enjeu des inégalités sociales de santé liées aux changements climatiques dans le contexte québécois, plus particulièrement celui des milieux urbains. Est-ce que la littérature confirme la présence de ces inégalités dans nos villes au Québec? Est-ce que cela a été étudié, dans quelle mesure? Il a été question de réunir à la fois les connaissances générales sur les impacts des vagues de chaleur et de la pollution atmosphérique sur la santé, et les études existantes sur les inégalités sociales de santé reliées à cette question (qui sont peu nombreuses). Les données de santé proviennent principalement de l’Institut national de santé publique du Québec, qui détient une expertise en santé environnementale et qui mène des recherches sur les impacts des changements climatiques sur la santé depuis plusieurs années. Les données révélant des iniquités du point de vue de la vulnérabilité aux épisodes de vagues de chaleur et à la pollution atmosphérique ont été produites par des chercheurs et chercheuses notamment en études urbaines.

Il s’agit de l’étude de Bélanger et ses collègues (2015), Analyse multiniveau pour expliquer la prévalence d’impacts sanitaires néfastes autorapportés et l’adaptation lorsqu’il fait très chaud et humide en été dans les secteurs les plus défavorisés des neuf villes les plus populeuses du Québec en 2011; de l’étude de Carrier et son équipe (2014), The application of three methods to measure the statistical association between different social groups and the concentration of air pollutants in Montreal: A case of environmental equity; et de l’étude de Pham et ses collègues (2012), Spatial distribution of vegetation in Montreal : An uneven distribution or environmental inequity?. Les perspectives d’adaptation visant une meilleure équité se basent sur la littérature existante et sur des projets réalisés au Québec. Ce portrait met en lumière les impacts inéquitables des changements climatiques sur la santé des populations urbaines et les solutions d’adaptation qui pourraient favoriser l’équité, ou à l’inverse, engendrer une maladaptation. Ainsi, il permet de mieux comprendre les opportunités, contraintes et conditions favorables à des actions climatiques justes.

 

Résultats

Concernant les impacts des vagues de chaleur sur la santé, les populations urbaines y sont plus vulnérables, car les températures de surface y sont plus élevées en raison des îlots de chaleur urbains (ICU) qui s’y forment. Ces derniers correspondent à la différence de température observée entre les milieux urbains et les zones rurales environnantes, ou entre des zones d’un périmètre intra-urbain. Cette différence peut atteindre jusqu’à 12 °C de plus dans les ICU en comparaison des zones limitrophes (Drapeau et al., 2021). Ainsi, le risque de mourir lors de fortes chaleurs estivales est plus élevé dans les ICU, la chaleur accablante accentuée créant un stress sur le corps humain (Smargiassi et al., 2009).

Les personnes citadines sont aussi les plus grandes victimes de la pollution atmosphérique, accentuée par la chaleur et la combustion d’énergies fossiles issues principalement des véhicules de transport routier, eux-mêmes plus nombreux en ville. En effet, les changements climatiques sont susceptibles d’influencer les niveaux de smog et de particules fines dans l’air ambiant, des polluants dont la formation est plus rapide en présence de températures élevées. Environ 95 % des polluants entrant dans la composition du smog proviennent des activités humaines, notamment du transport, en croissance continue au Québec depuis 1990. Réduire nos émissions de gaz à effet de serre permettrait non seulement de lutter contre les changements climatiques, mais aussi de réduire la pollution de l’air, reconnue mondialement comme un facteur qui contribue fortement à l’apparition de maladies et à la survenue de décès prématurés. Celle-ci serait responsable de 4 000 décès prématurés au Québec chaque année (Santé Canada, 2021).

Les vagues de chaleur et la pollution de l’air sont deux exemples de la menace à la santé que représentent les changements climatiques. Cependant, à l’intérieur même des milieux urbains, des déterminants sociaux induisent un risque accru pour certaines populations.

La chaleur extrême et la pollution de l’air sont deux cas révélant une distribution inégale des risques pour la santé. Les personnes socialement et économiquement défavorisées subissent beaucoup plus les impacts sanitaires liés à la chaleur (Kovats et Hajat, 2008). L’analyse de la distribution spatiale de la végétation à Montréal révèle qu’elles y ont un accès plus limité (Pham et al., 2012). Elles sont plus nombreuses à vivre dans des ICU et des logements mal isolés, où l’accès à la climatisation est limité (sans parler des personnes en situation d’itinérance dont la possibilité de se rafraîchir est d’autant plus restreinte). D’autres facteurs de risque entrent en compte dans l’identification des profils de vulnérabilité à la chaleur comme le fait de vivre en solo et d’avoir une incapacité grave, des situations plus fréquentes chez les personnes défavorisées (INSPQ, s.d.). Tous ces facteurs se combinent et se renforcent : ils sont intersectionnels.

Les inégalités sociales de santé se manifestent également dans l’identification des profils de vulnérabilité à la pollution atmosphérique. Les quartiers pollués en raison d’une forte densité de trafic sont également plus asphaltés (ce sont des ICU), possèdent peu d’espaces verts et sont donc plus chauds. Ces zones correspondent généralement au lieu où vivent les personnes les plus défavorisées : c’est ce qu’a révélé une étude menée dans les neuf villes les plus populeuses du Québec en 2011 (Bélanger et al., 2015). Une étude menée précisément à Montréal a montré que les personnes à faible revenu habitent plus fréquemment à proximité des grands axes routiers et dans des secteurs à plus forte concentration de polluants (Carrier et al., 2014).

Ainsi, il existe un lien direct entre les inégalités sociales et la vulnérabilité aux problèmes de santé associés aux changements climatiques dans les milieux urbains, y compris au Québec. Les mesures d’adaptation doivent le prendre en compte pour ne pas creuser le fossé des inégalités.

 

La distribution inégale des profils de vulnérabilité à la chaleur extrême et à la pollution atmosphérique anthropique met en lumière une répartition spatiale de l’iniquité́ environnementale, c’est-à-dire des situations de surexposition à des nuisances (la pollution de l’air) ou de plus faible accessibilité aux éléments positifs du cadre de vie (la végétation) que vivent certains groupes de la population. En ce sens, les mesures d’adaptation doivent être centrées sur le principe d’équité environnementale, qui conduirait à plus d’équité en santé. En milieu urbain, une planification rigoureuse de la distribution des infrastructures de verdissement et de transport routier peut permettre d’éviter de se retrouver dans une situation d’iniquité́ environnementale (Houde, 2018), si elle tient compte des effets pervers que peuvent engendrer certaines mesures pouvant conduire à une maladaptation.

L’analyse des impacts sanitaires de la chaleur révèle que, pour faciliter l’adaptation, il serait fort avantageux d’améliorer les mesures de verdissement (aménagement d’espaces verts, végétalisation des stationnements et du pourtour des bâtiments, murs végétaux, toits verts, etc.) dans les secteurs les plus pauvres des grands centres urbains. À titre d’exemple, la création d’un parc au centre-ville en remplacement de bâtiments générerait une baisse de température de l’air environnant de 2 °C à plus de 6 °C (Drapeau et al., 2021). La campagne ILEAU, qui réduit les ICU à Montréal, est une application concrète de politique socialement acceptée, menée en collaboration avec la santé publique et des partenaires du milieu afin de transformer le territoire. La création de jardins communautaires est un autre exemple de projet qui affecte positivement la santé mentale et les rapports sociaux (Beaudoin et Levasseur, 2017). En effet, les espaces verts influencent conjointement certains déterminants sociaux de la santé et la santé elle-même. Néanmoins, ces stratégies de création d’îlots de fraîcheur ont comme penchant négatif qu’elles peuvent favoriser ce qu’il est courant d’appeler la « gentrification verte ». Il est important de veiller à ne pas annuler les efforts de réduction des inégalités sociales de santé par le biais du verdissement dans les quartiers les plus affectés : un effet d’embourgeoisement provoqué par ces transformations peut faire augmenter le prix des loyers, chassant par le fait même les populations à qui était destiné le verdissement.

La question de la pollution atmosphérique doit être traitée avec les mêmes précautions. Étant en grande partie liée au trafic automobile, les solutions envisagées pour la réduire peuvent viser à réacheminer une partie de la circulation empruntant les rues locales à vocation résidentielle vers le réseau routier supérieur (artères, autoroutes). Cependant, cette approche a généralement pour conséquence d’accroître les inégalités en santé en déplaçant simplement les contaminants émis par les véhicules là où des personnes aux situations socioéconomiques défavorisées sont surreprésentées (Bellefleur et Gagnon, 2011). Une solution consiste donc à détourner les individus de l’automobile en développant un service efficace de transports collectifs et en permettant l’utilisation sécuritaire du transport actif, en faisant attention à ce que la présence d’infrastructures cyclables n’encourage pas la gentrification, comme des études l’ont observé (Houde, 2018). En complément, l’implantation d’une tarification sociale basée sur le revenu, telle que développée à Québec (Accès transports viables et al., 2022), permet d’améliorer l’accessibilité au réseau de transport en commun et, par le fait même, de diminuer certaines inégalités en santé. La mobilité améliore l’accès à l’emploi, à l’éducation, à la culture et aux soins de santé, tout en facilitant la lutte à l’exclusion sociale (Schepper, 2017). La gratuité du transport collectif est d’ailleurs une tendance qui gagne plusieurs villes québécoises, comme Beauharnois et Saint-Jérôme (Tanguay, 2022).

Conclusion

Cette étude confirme l’importance de rendre indissociable l’approche santé-environnement-inégalités sociales, mais aussi d’approfondir nos connaissances sur l’équité en santé et sur la façon dont elle pourrait être mise à mal par la crise climatique. Le travail en vase clos lors de l’élaboration de politiques de lutte et d’adaptation peut avoir de lourdes répercussions sur les populations les plus défavorisées. La création d’équité participe à accroître la capacité d’adaptation et le bien-être dans les villes, leur permettant de devenir plus résilientes face aux changements climatiques (Brown et al., 2021). Cette recherche propose des pistes d’actions pour les villes québécoises aux prises avec des iniquités environnementales, qui ne feront que s’exacerber si elles sont ignorées. À titre d’exemple de bonnes pratiques, Vancouver a ajouté un volet équité à sa stratégie d’adaptation aux changements climatiques en 2018, en s’associant à un organisme à but non lucratif pour consulter ses résidentes et résidents les plus vulnérables à la chaleur et à la mauvaise qualité de l’air (Evergreen, 2020). Il est à noter que la présente recherche se base sur un nombre limité d’études et est une première tentative d’interdisciplinarité, indispensable pour répondre adéquatement aux défis posés par les changements climatiques. Des recherches plus approfondies doivent être menées pour mieux définir les profils de vulnérabilité, ainsi que les réponses à proposer en matière d’adaptation. En plus de la défavorisation socioéconomique, le concept de racisme environnemental indique que les populations racialisées sont davantage victimes des dommages environnementaux. Il serait intéressant d’étudier cette relation dans le contexte québécois, d’autant plus que les études de Carrier et ses collègues et de Pham et ses collègues révèlent que les minorités visibles sont, dans une moindre mesure, aussi touchées par les phénomènes étudiés.

 

[1] La maladaptation est définie par le GIEC comme des mesures d’adaptation inadéquates pouvant conduire à une augmentation du risque de conséquences néfastes associées au climat, à une augmentation ou un déplacement de la vulnérabilité aux changements climatiques ou à une dégradation des conditions de vie, à présent ou dans le futur. 

 

 

Pour citer cet article

Ilardo, L. (2022). Les changements climatiques comme inégalités sociales de santé : le cas des milieux urbains au Québec. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. https://www.vrm.ca/les-changements-climatiques-comme-inegalites-sociales-de-sante

Texte source

Cette synthèse est une mise à jour d’un article paru dans le 2e numéro de la revue Le Climatoscope. L’équipe du Climatoscope a accepté que des parties de l’article de vulgarisation soient réutilisées dans cette synthèse.

Référence : Les changements climatiques comme inégalités sociales de santé : le cas des milieux urbains au Québec, Le Climatoscope, octobre 2021.

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