Villes, climat et inégalités

Développement des communautés et transition socioécologique : étude de huit démarches de développement territorial au Québec

Avril 2024

Lucie Morin, candidate au doctorat en travail social (Université de Montréal), Sonia Racine, conseillère en mobilisation des connaissances (Communagir), Denis Bourque, professeur au département de travail social (UQO), André-Anne Parent, professeure à l’École de travail social (Université de Montréal), René Lachapelle, professionnel de recherche au Centre de recherche et de consultation en organisation communautaire (UQO), Christian Jetté, professeur à l’École de travail social (Université de Montréal), Stéphane Grenier, professeur à l’École de travail social (UQAT), Dominic Foisy, professeur à l’École de travail social (UQAT), Sébastien Savard, professeur à l’École de service social (Université d’Ottawa), Serigne Touba Mbacké Gueye, professeur à l’École de travail social (UQAT), Geneviève Le Dorze-Cloutier, candidate au doctorat en travail social (Université de Montréal), Ariane Hamel, étudiante à la maîtrise en travail social (UQO ) et Charlotte Goglio, étudiante à la maîtrise en travail social (UQAM).

Introduction

L’érosion côtière en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, les îlots de chaleur à Montréal et Québec, les feux de forêt en Abitibi-Témiscamingue ou les inondations à Baie-Saint-Paul ne sont que quelques exemples qui démontrent que les changements climatiques affectent les Québécoises et les Québécois à des degrés divers. L’Organisation mondiale de la santé (OMS, 2021) reconnaît les changements climatiques comme la plus grande menace à la santé du 21e siècle et que ceux-ci ont des effets sur les déterminants sociaux de la santé, c’est-à-dire sur l’alimentation, l’habitation, le revenu, la mobilité, l’accessibilité aux espaces verts et bleus, etc.

Au Québec, depuis plusieurs années, une multitude de forces actives collaborent pour maintenir et améliorer les conditions de vie des populations. Une solide expertise s’est établie dans l’agir-ensemble, principalement en développement des communautés axé sur le développement social (Bilodeau et al., 2014). Des recherches réalisées par René Lachapelle et Denis Bourque (2020) sur le développement territorial intégré montrent les difficultés rencontrées par les divers regroupements pour prendre en considération toutes les dimensions du développement (sociale, économique, culturelle et environnementale) dans leur plan d’action. Les crises climatique et écologique créent de nouvelles conditions qui pourraient enfin mener à un développement territorial plus intégré en imposant aux instances locales de redoubler d’efforts pour considérer la dimension écologique dans leurs priorités et leurs actions. Pendant que des regroupements et des organismes communautaires soutiennent les personnes qui mènent un combat pour boucler la fin du mois, des mouvements écologiques et citoyens mènent une bataille pour préserver l’humanité et éviter la fin du monde. Malgré les différences d’échelle et de contexte, ne devrait-on pas favoriser les convergences entre ces perspectives de luttes?

État de la littérature scientifique sur la modalité d’action étudiée

Il y a plus de 250 démarches en développement territorial (DDT) qui agissent principalement en développement social au Québec (Morin et al., 2023). Nous définissons les DDT comme différentes formes d’action collective structurée sur un territoire donné qui, par la mobilisation des populations et des acteurs concernés (institutionnel, communautaire, privé), ciblent des enjeux collectifs reliés aux conditions et à la qualité de vie au moyen de l’identification de priorités, de la mobilisation de ressources et de la mise en place de réponses appropriées (Mbacké Gueye et al., 2023). Concrètement, les DDT interviennent sur les conjonctures matérielles ou sociales dans lesquelles les personnes naissent, grandissent, vivent, travaillent et vieillissent et plusieurs sont à l’origine de transformations sociales (Lachapelle et Bourque, 2020; Parent et Bourque, 2016). Leur ancrage territorial, leurs capacités à mobiliser des personnes et des ressources et leur approche centrée sur le développement des communautés font d’elles des dispositifs appropriés pour aborder les enjeux sociaux et écologiques. Les intervenantes et intervenants collectifs interviennent auprès des groupes, des organisations et des collectivités (Mercier et Bourque, 2021). Il s’agit notamment des organisatrices et organisateurs communautaires qui travaillent dans le réseau de la santé et des services sociaux ou des personnes embauchées pour coordonner les DDT. Selon Comeau (2010), les intervenant·e·s collectifs peuvent apporter une contribution significative en matière d’actions collectives écologiques étant donné leur expertise pour identifier et modifier les éléments qui viennent interférer dans les solidarités. En cas de perturbations et de bouleversements dans les sociétés, c’est souvent la solidarité, la cohésion sociale et le travail effectué à l’échelle du territoire qui permettent de renforcer la résilience et la capacité collective des communautés locales pour affronter les crises (Huq, 2022). Sur le plan théorique, l’approche en développement des communautés produit des transformations sociales qui s’inscrivirent dans une transition socioécologique (voir figure 1). L’intersectorialité, la démocratie, la justice et le territoire sont leurs fondements communs.

Figure 1 : Illustration des éléments théoriques qui expliquent la convergence entre le développement des communautés et la transition socioécologique.

Crédits image : Courtemanche et al., 2022.

Pour assurer le bien-être et la santé des populations tout en réduisant les inégalités sociales et écologiques, une transition socioécologique (TSÉ) s’impose (Senay et al., 2023). Inspirés par les travaux d’Audet et ses collègues (2015), des organisations impliquées dans le mouvement de la transition et participant au chantier « projets citoyens » du Partenariat Climat Montréal en 2021 définissent ce concept comme étant :

[…] le passage de l’état actuel du système à un état socialement plus juste, inclusif et écologiquement viable, rendu possible grâce à une transformation de nos pratiques démocratiques, de nos modes de production, de consommation, de vivre ensemble et de nos représentations (récits), et s’appuyant sur l’établissement de rapports sociaux porteurs de justice sociale et d’inclusion. (Guay-Boulet, Martin-Déry et Huot, 2022, p. 24)

La TSÉ suppose que les Québécoises et Québécois modifient les dispositifs et pratiques utilisés pour se déplacer, se loger, se nourrir, produire et consommer des biens, bref de vivre (Waridel, 2019). Dans la conjoncture où les DDT tentent de s’ajuster à la nouvelle réalité engendrée par la crise climatique et se mettre au service des enjeux de transition socioécologique, les besoins des parties prenantes pour renouveler et pérenniser leurs pratiques sont élevés et pressants.

Denis Bourque de l’Université du Québec en Outaouais et Sonia Racine de Communagir codirigent une équipe de recherche partenariale dont les membres proviennent d’écoles de travail social de quatre universités (Université du Québec en Outaouais, Université de Montréal, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et Université d’Ottawa) ainsi que du Collectif des partenaires en développement des communautés (plus particulièrement six de ses membres). Ce projet est subventionné par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (Subventions de développement de partenariat # 890-2019-0058). L’équipe de recherche souhaite comprendre comment les DDT, surtout celles consacrées au développement social, sont contributives des efforts collectifs à fournir pour assurer la TSÉ et une lutte contre la crise climatique. Cette recherche apportera un éclairage sur la manière dont les problèmes et les solutions sont définis par les  parties prenantes en plus d’identifier les accélérateurs et les freins permettant aux DDT d’agir sur la TSÉ. Le rôle des intervenant·e·s collectifs dans les DDT sera également analysé pour comprendre comment ils arrivent à soutenir une approche de développement intégrée (Lachapelle et Bourque, 2020; Mercier et Bourque, 2021).

Cas, méthodes et données de la recherche originale

L’équipe de recherche a procédé à une recherche qualitative selon l’approche de l’étude de cas multisites (Stake, 2006) basée sur l’analyse approfondie de huit démarches de développement territorial (DDT) visant le développement social : deux au palier local à Montréal (Solidarité Ahuntsic et Vivre Saint-Michel en santé), deux au palier local à Québec (L’Engrenage Saint-Roch et La Ruche Vanier), deux au palier supralocal – municipalités régionales de comté (Tous complices pour notre communauté et Table de développement social Pierre-De Saurel) et finalement, deux au palier régional (Réseau de développement social Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine et le Collectif Nourrir notre monde, ainsi que la Politique régionale de développement social de Laval). Le cadre théorique de la recherche s’inspire notamment de la théorie de l’acteur-réseau (Akrich, Callon et Latour, 2006) pour expliquer quels sont les arrangements entre les entités humaines et non humaines qui permettent l’émergence et la solidification de la TSÉ dans les DDT. Trois méthodes de collecte de données ont été privilégiées pour effectuer la recherche. Tout d’abord, l’analyse des productions de chacune des DDT à l’étude (compte-rendu, plan d’action, rapport annuel, portraits, etc.) afin de décrire leur trajectoire. Par la suite, plus de 120 entrevues individuelles semi-structurées ont été réalisées avec les parties prenantes (membres du personnel, partenaires, citoyens et citoyennes, etc.) de chaque DDT (entre 12 et 20 personnes ont été interviewées par site), permettant une compréhension fine de chacune d’entre elles (composition, gouvernance, actions réalisées, relation de pouvoir, etc.). Les entrevues ont été transcrites (verbatim) et les données traitées selon l’analyse de contenu catégorielle et transversale (Bardin, 2013). Enfin, parallèlement aux entrevues, l’équipe de recherche a effectué 40 séances d’observation participante lors des rencontres et activités des huit DDT étudiées.

Résultats

À titre de résultats préliminaires, l’équipe de recherche relève que les huit démarches étudiées génèrent des initiatives qui contribuent à la transition socioécologique (alimentation, transport, verdissement, partage de ressources, etc.), mais sans formuler de manière explicite leur intention. Les initiatives répondent d’abord à des besoins sociaux auxquels s’est ajoutée une dimension écologique au fil de temps. Voici quatre constats qui illustrent les avancées et les obstacles rencontrés dans des DDT désirant contribuer à la TSÉ.

1. Les initiatives contributives à la TSÉ sont tributaires du type de territoire où elles se développent (urbain, périurbain, rural). Les DDT étudiées ont permis de distinguer six domaines de contribution :

A. Alimentation : jardins communautaires, solidaires et collectifs, communautés nourricières, production en serre, etc.

B. Verdissement et déminéralisation : plantations (arbres, arbustes, plantes, etc.) dans les espaces publics et privés disponibles, création de nouveaux espaces en enlevant du béton et du bitume (augmentation de la canopée), etc.

C. Partage des ressources : friperies, ressourceries, matériaux, savoirs, etc.

D. Nettoyage : corvées de ramassage de déchets, etc.

E. Mobilité : réaménagement de rues en fonction de multiples usages (auto, bus, vélo, marche); développement d’écoquartier axé sur le transport collectif et offrant peu d’espaces de stationnement; etc.

F. Habitation : réinvestissement collectif de lieux désaffectés pour répondre aux besoins de la population en logements sociaux et abordables, bâtiments carboneutres, système de chauffage écoénergétique, etc.

On constate que certains domaines de contribution comme le verdissement et la déminéralisation se retrouvent davantage dans les DDT en milieux urbains et que des initiatives associées à d’autres formes de contribution, comme la sécurité et l’autonomie alimentaires, se déploient autant dans les milieux urbains que ruraux (Réseau de développement social Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, Tous complices pour notre communauté, Table de développement social Pierre-De Saurel).

2. Dans les DDT étudiées, on constate une hiérarchisation des besoins pour prioriser la réponse aux besoins socioéconomiques, notamment des personnes plus vulnérables, par rapport aux problèmes écologiques. Cependant, depuis le début de la recherche, l’équipe observe une amplification des intérêts pour l’écologie dans les DDT. De plus en plus, les DDT intègrent les vulnérabilités climatiques et écologiques dans le portrait de leur territoire et cela les amène à entreprendre des actions qui s’inscrivent dans une visée de développement global. Par exemple, dans un quartier urbain avec de multiples secteurs considérés comme étant des îlots de chaleur, un regroupement a fait des démarches auprès de la Ville pour verdir l’espace public. Mais ses actions ne s’arrêtent pas là. Le regroupement a également invité les propriétaires à planter des arbres et des arbustes sur leur terrain. Cette action a plusieurs impacts : non seulement elle contribue au bien-être des habitant·e·s du quartier en augmentant l’indice de la canopée, mais l’action de sensibilisation des citoyen·ne·s à l’importance du vivant peut les amener à se mettre en mouvement en posant d’autres gestes individuels et collectifs et à tisser des solidarités entre eux. Des projets structurants jusqu’aux actions locales de moindre envergure, toutes les occasions sont propices pour produire des initiatives de TSÉ et rallier toutes les parties prenantes de la communauté locale.

La photo de gauche représente un espace de stationnement appartenant à une entreprise. La photo de droite illustre le même espace qui a été acquis par la Ville de Québec et transformé en parc nourricier par des citoyens et citoyennes ainsi que des membres de l’Engrenage Saint-Roch.

Crédits photos : Engrenage Saint-Roch, 2021

3. Les principaux porte-parole des enjeux écologiques sont les citoyen·ne·s (notamment les jeunes), les groupes écologistes et certains employé·e·s des DDT étudiées qui ont une formation relative à l’environnement, alors que les porte-parole de la lutte contre la pauvreté sont principalement des membres du milieu communautaire, de la santé publique et de la population générale. En ce sens, on observe que la participation citoyenne est souvent structurée dans les territoires en deux filières parallèles : écologie et lutte contre la pauvreté. Voilà un beau défi pour les intervenant·e·s collectifs : leurs compétences de liaison et de traduction faciliteraient la communication et les interactions entre ces filières, dont le maillage leur permettrait respectivement de se solidifier.

4. Le désir d’agir est bien présent, mais le passage à l’action est difficile. La plupart des personnes rencontrées situent la TSÉ dans un courant sociocentriste qui avance que « c’est par la reconfiguration des liens sociaux au niveau local que se produiront les innovations qui permettront la transition et rendront les communautés plus résilientes » (Audet, 2017, p. 35). Ce qui entrave le passage à l’action, ce n’est pas seulement le manque d’adhésion à une définition commune de la TSÉ, mais également le sentiment d’incompétence ou d’impuissance ressenti. Ces résultats corroborent ceux obtenus lors d’une consultation nationale réalisée dans le cadre des États généraux en développement des communautés, qui révèle que plusieurs personnes engagées dans des initiatives en développement des communautés ne savent pas comment y intégrer l’enjeu de la transition socioécologique et, parallèlement, les personnes mobilisées dans les initiatives citoyennes et environnementales ne savent pas s’arrimer et collaborer avec les partenaires dans des démarches axées sur le développement social (OVSS et CPDC, 2022). Une autre piste qui peut expliquer l’inaction de certaines parties est la divergence de leurs positions concernant la priorité immédiate accordée aux besoins de base et aux urgences sociales, alors que la TSÉ est comprise comme une transformation qui s’opère dans des projets à moyen et long termes souvent à plus large échelle, dans une perspective systémique. Plus que jamais, les concertations intersectorielles et multiréseaux nous apparaissent fondamentales pour relever ces défis communs et complexes.

Conclusion

La TSÉ nécessite des transformations à toutes les échelles des sociétés (macro, méso et micro). Le développement des communautés est un accélérateur de la mobilisation à l’échelle locale ou territoriale et il peut donc être un vecteur pour opérer les changements systémiques nécessaires pour réduire la production de gaz à effet de serre et préserver la biodiversité. Pour lutter contre les crises climatique et écologique, une transition technocentrée est en marche sous l’initiative de l’État (Plan pour une économie verte 2023). Cependant, elle comporte un risque élevé d’exclusion étant donné qu’elle est orientée principalement vers des actions individuelles dans une perspective d’adaptation aux changements climatiques et non vers la transformation de la vie en société qui, tout en respectant les limites écologiques et énergétiques de la planète, serait plus juste et inclusive (Audet, 2019). Ce sont les mêmes personnes (ex., enfants, femmes, personnes âgées, personnes à faible revenu, personnes atteintes de maladies chroniques, Premières Nations, Inuit et Métis, certaines catégories de travailleurs et travailleuses, etc.) qui sont confrontées aux inégalités sociales et environnementales (Senay et al., 2023). Même si les DDT agissent principalement sur les enjeux sociaux, leurs actions s’inscrivent dans un développement global qui permet de lutter contre les crises climatique et écologique. Les intervenant·e·s collectifs peuvent soutenir les DDT pour qu’elles modifient leurs pratiques et actions afin d’agir en complémentarité et en synergie avec les autres parties prenantes des communautés.

Pour citer cet article

Morin, L., Racine, S., Bourque, D., Parent, A-A., Lachapelle, R., Jetté, C., Grenier, S., Foisy, D., Savard, S., Touba Mbacké Gueye, S., Le Dorze-Cloutier, G., Hamel, A. et Goglio, C. (2024). Développement des communautés et transition socioécologique : étude de huit démarches de développement territorial au Québec. Dans Répertoire de recherche Villes, climat et inégalités. VRM – Villes Régions Monde. https://www.vrm.ca/developpement-des-communautes-et-transition-socioecologique-etude-de-huit-demarches-de-developpement-territorial-au-quebec/

Texte source
Morin, L., Racine, S., Bourque, D., Parent, A.-A., Lachapelle, R., Jetté, C., Grenier, S., Foisy, D., Savard, S. et Mbacké Gueye, S. T. (2023). « Développement des communautés et transition socioécologique : étude de huit (8) démarches de développement territorial au Québec ». Le Cahier du RQIIAC, 5(Printemps), 710.
Bibliographie
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