Dans les environnements urbains, marcher fait partie du quotidien de nombreuses personnes âgées. Que ce soit pour aller faire l’épicerie, visiter un proche ou simplement prendre l’air, la marche permet de maintenir une certaine autonomie, de conserver un lien avec la communauté et de rester en santé. Or, marcher n’est pas aussi facile pour tout le monde. Avec l’âge, le corps se transforme, les sens s’affaiblissent et l’environnement urbain devient parfois hostile. Fissures dans le trottoir, bancs mal positionnés, bruit constant, odeurs désagréables : autant de détails qui, mis ensemble, peuvent décourager les aîné·e·s de sortir marcher. Dans un contexte de vieillissement démographique rapide au Québec, il devient crucial de mieux comprendre ce qui influence l’expérience de marche des aîné·e·s, au-delà des seuls aspects physiques ou médicaux.