Lunchtime talk

La planification urbaine inclusive est une approche de plus en plus pertinente en urbanisme et en études urbaines. Qu’il s’agisse de l’inclusion des personnes vulnérables dans l’accès sécuritaire aux espaces publics, les acteurs de la planification repensent la ville en tenant compte des enjeux de justice spatiale, du droit à l’usage équitable des espaces publics et à l’égalité d’accès pour toutes et tous. À Montréal, Hochelaga-Maisonneuve a connu une profonde transformation de sa population, tant du point de vue socio-économique que socio ethnique. La gentrification y est à l’œuvre depuis trois décennies et est associée à une certaine revitalisation urbaine. Notre étude de cas, la Place Simon-Valois, montre que le principe de l’accessibilité universelle n’est pas garant de pratiques et d’usages équitables. Nos résultats révèlent aussi des perceptions très nuancées entre acteur·rice·s clé·e·s et résident·e·s.

The talk will delve into the dynamics of student housing financialisation, highlighting how evolving forms of statecraft, urban branding strategies, and a dominant discourse around the need to “close the gap” between demand and supply of student beds have shaped an increasingly financialised student housing landscape in Milan, Italy. It will explore how the local state’s role as an enabler of financialisation intersects with varying degrees of embeddedness and visibility of key financial and real estate actors in the city, and how these shifting relationships may open (or constrain) possibilities for grassroots contestation of the financialisation of housing and urban development.

Les territoires, considérés comme des systèmes de flux, d’acteurs et de lieux, s’inscrivent dans des logiques multiscalaires. Ils dépendent et mobilisent des ressources endogènes et exogènes. Leur capacité à résister aux crises économiques, environnementales, géopolitiques est conditionnée par ces interdépendances. Rendre visible ces flux matériels et immatériels permet de mieux comprendre la résilience, mais aussi les facteurs de vulnérabilité, des villes et de leur hinterland. Les travaux présentés portent sur des cas d’études français et européens, montrant comment d’une part les richesses circulent (flux immatériels), mais aussi comment la matérialité des systèmes économiques locaux conditionne l’avenir des territoires.