Nous avons aussi bien sûr ressenti un fort impact sur le plan méthodologique. Bien qu’habitués au télétravail, la pratique de l’urbanisme telle qu’on la défend passe par une analyse fine des populations et des processus de décision. Tous nos outils d’échange, de partage, d’écoute nécessitent d’être adaptés. Les entretiens individualisés, les focus groups, l’observation participante, les entretiens informels dans les espaces de mobilité ou les espaces publics, tout cela ne fonctionnait plus pendant trois mois et fonctionne encore mal aujourd’hui. (...) Paradoxalement, l’implication de la population est rendue plus difficile alors même qu’on est dans une période où c’est plus important que jamais de l'impliquer.