Protégé : Place à la relève! – S. M. Cynthia Compaoré
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Les universités ne sont pas que des endroits à part où la recherche et l’enseignement ont lieu; elles représentent une composante du tissu urbain qui lie d’importants investissements en infrastructure aux transformations sociales, économiques et spatiales des territoires où elles s’installent. Or, une forme particulière de l’université, connue sous le nom de « campus satellites », gagne rapidement du terrain non seulement sur la carte du Québec, mais aussi celle du monde, sans toutefois générer grand intérêt d’un angle sociospatial.
Les services à forte intensité de connaissances (SFIC), aussi nommés services supérieurs ou secteur tertiaire supérieur, sont des services intermédiaires qui créent, transforment et disséminent des connaissances, se traduisant en innovations technologiques ou organisationnelles. Les SFIC, dont la force de travail est hautement qualifiée, nécessitent des échanges en personne pour mobiliser et combiner des connaissances, raison pour laquelle leur localisation est traditionnellement associée à la ville, et plus précisément au centre-ville.
En fouillant dans les journaux ou en écoutant les radios parlées de la ville de Québec, il serait facile de trouver de multiples exemples d’occasions où divers propriétaires de commerces se sont prononcés en défaveur de projets de piétonnisation d’artères commerciales. Ces projets, selon ces détracteurs et détractrices, nuiraient à leur clientèle dans une mentalité souvent décrite par la phrase « no parking, no business ». Pourtant, la littérature internationale des 30 dernières années nous apprend que les rues piétonnes ont des effets bénéfiques sur l’environnement, sur la santé publique, sur le sentiment d’appartenance à un quartier et sur le chiffre d’affaires des commerces.